Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»Les pays de la côte essaient de tirer les leçons de la propagation de l’extrémisme au Sahel
    Actualités du Jour

    Les pays de la côte essaient de tirer les leçons de la propagation de l’extrémisme au Sahel

    ADFBy ADFmars 7, 20234 Mins Read
    Alors que les pays du golfe de Guinée confrontent un extrémisme croissant sur leur frontière du Nord, les experts les exhortent à trouver des moyens d’engager les populations locales et d’éviter les dangers tels que le recrutement des milices ethniques qui ont paralysé les efforts de lutte contre l’extrémisme dans les pays du Sahel. AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    PERSONNEL D’ADF

    Le long de leur frontière du Nord, les pays du golfe de Guinée sont sujets à une série d’incursions par les extrémistes originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Exposés à une pression croissante par les extrémistes basés au Sahel, les pays du golfe doivent faire attention de ne pas tomber dans le piège qui a paralysé leurs voisins du Nord, selon les experts.

    Albert Kan-Dapaah, ministre de la Sécurité nationale du Ghana, a fait appel à une plus grande coopération entre les pays du golfe de Guinée et leurs voisins du Nord pour riposter à la menace extrémiste, qu’il décrit comme étant « plus étendue que ce que l’on pensait auparavant ».

    Les accords d’Accra de 2017 qui ont été signés par les pays du golfe de Guinée aussi bien que par le Burkina Faso et le Niger étaient conçus pour aider les pays membres à œuvrer ensemble pour réprimer la violence extrémiste.

    Le complexe W-Arly-Pendjari de réserves naturelles qui chevauche les frontières du Bénin, du Burkina Faso et du Niger est un lieu où la coopération est impérative, selon l’International Crisis Group. Les extrémistes utilisent ces vastes réserves comme base pour lancer leurs opérations dans les pays du golfe de Guinée. Leur présence complique la gestion des réserves naturelles et rend les résidents des lieux exposés aux risques de recrutement et d’attaque.

    « Les trois pays devraient se mettre d’accord sur de meilleurs protocoles pour une action militaire coordonnée et une stratégie commune afin de protéger la population, y compris une disponibilité au dialogue avec les militants lorsque cela est approprié », écrit le Crisis Group dans un récent rapport sur l’extrémisme dans la région.

    Les pays du golfe de Guinée ont moins d’habitants musulmans que le Burkina Faso ou le Niger, ce qui donne aux extrémistes une base plus réduite pour leurs efforts de recrutement. Toutefois, ces musulmans ont tendance à être marginalisés et vivre dans des zones où les services gouvernementaux sont défaillants : ces deux conditions peuvent les rendre vulnérables à l’extrémisme, selon une analyse conduite par l’Institut Montaigne.

    L’analyste Jonathan Guiffard, Senior Fellow à l’Institut Montaigne, écrit : « Le risque majeur est de prioriser une approche militaire sur une approche complète, qui agirait en priorité sur les fractures susceptibles d’être exploitées [par les extrémistes]. La prévention et la résilience passent par une volonté politique forte d’inclusion des populations marginalisées, autant dans le processus politique que dans les efforts de développement. »

    Cela ne veut pas dire que l’action militaire n’est pas vitale pour empêcher la propagation future des extrémistes et de leur idéologie, selon les analystes. Une formation plus poussée et un matériel meilleur peuvent améliorer la sécurité dans ces régions, qui sont éloignées des capitales nationales et des centres de population principaux.

    Ce faisant, les gouvernements doivent éviter de responsabiliser les milices insuffisamment entraînées pour qu’elles complémentent les forces régulières : cette situation peut conduire à des abus et pousser les populations civiles dans les bras des extrémistes. Au Mali et au Burkina Faso, la décision d’enrôler les milices contre les extrémistes a produit exactement ces résultats, selon un rapport de la Fondation Konrad-Adenauer.

    Guiffard écrit : « Si les autorités politiques et militaires ont pris conscience de la menace, elles doivent maintenant accélérerun processus de professionnalisation de leurs capacités militaires, sans tomber dans le piège milicien. »

    Les pays du golfe de Guinée ont répondu à la menace extrémiste en affectant leur personnel de sécurité dans les régions frontalières et en élargissant leurs réseaux de renseignements. Dans certains cas, ils ont aussi affecté aux régions du Nord des ressources gouvernementales additionnelles telles que l’assistance agricole, pour tenter d’y améliorer les conditions économiques.

    Le Ghana a entrepris ces deux efforts pour protéger la population de ses territoires du Nord contre le risque du recrutement extrémiste. Jusqu’à présent, le Ghana est le seul pays du golfe de Guinée qui ne signale pas d’attaque transfrontalière.

    Bien que les efforts militaires et économiques puissent apporter une aide à court terme, les analystes déclarent que les pays du golfe de Guinée doivent faire une chose de plus pour réduire la menace de l’extrémisme à l’avenir : ils doivent parler aux résidents de ces régions du Nord.

    Le Bénin a suivi cette approche avec les communautés près du complexe W-Arly-Pendjari, en demandant aux populations locales et au personnel de gestion des réserves de signaler les activités suspectes à la police.

    Les analystes de la Fondation Konrad-Adenauer écrivent : « On donne priorité à la lutte contre le terrorisme, souvent au détriment du dialogue avec les communautés et de la recherche d’une solution locale. L’expérience du Bénin démontre que des résultats intéressants peuvent être obtenus. »

    Bénin Burkina Faso Ghana Golfe de Guinée Niger Sahel Terrorisme
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleDes recherches montrent l’importance de la coopération dans la lutte contre la pêche illégale
    Next Article Le collège de la défense du G5 Sahel étend sa portée comme « exportateur de la sécurité régionale »

    Related Posts

    L’Afrique du Sud lance un programme de haute technologie pour sécuriser sa frontière et limiter le commerce illicite

    mai 13, 2025

    La junte du Mali et les mercenaires russes déchaînent des atrocités contre les civils

    mai 13, 2025

    Le Cameroun et le Nigeria font face à « l’armement de pointe » des terroristes

    mai 13, 2025

    Comments are closed.

    Connecte-toi avec nous
    • Facebook
    • Instagram
    • Pinterest 
    • Twitter
    V18N1
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy