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    Home»rubriques»Culture et sports»DES DÉTENUS MALAWIENS METTENT LA SOUFFRANCE EN MUSIQUE
    Culture et sports

    DES DÉTENUS MALAWIENS METTENT LA SOUFFRANCE EN MUSIQUE

    ADFBy ADFjuillet 14, 2016Updated:août 2, 20164 Mins Read
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    Le groupe Zomba Prison Project du Malawi a la particularité de voir sa candidature présentée pour un prestigieux Grammy Award. Son disque I Have No Everything Here (Je n’ai pas tout ici), qui comporte 20 titres, a été en lice dans la catégorie « Meilleur album de World Music » pour 2016.

    La chanteuse béninoise Angélique Kidjo a remporté le prix, son troisième Grammy, et le deuxième d’affilée dans cette catégorie World Music.

    Un talent musical à la prison de haute sécurité de Zomba a été découvert en 2013 lorsque le producteur américain Ian Brennan a passé deux semaines à travailler avec 60 détenus et gardiens pour réaliser l’album. Le montage des six heures d’enregistrements audio a abouti à la sélection finale des titres joués par 16 des musiciens de la prison chantant principalement dans une langue locale, le chichewa.

    Elias Chimenya, âgé de 46 ans, qui purge une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre d’un homme lors d’une querelle dans les années 1980, a écrit et chanté la ballade lancinante Jealous Neighbour (Voisin jaloux), le cinquième titre de l’album.

    « Je suis une personne réformée, et la musique m’a aidé à être serein et à accepter mon incarcération à vie », explique-t-il. « J’espère ne pas mourir en prison et qu’au lieu de cela je pourrais être libéré pour poursuivre une carrière musicale au-dehors ».

    Plus de deux ans après l’enregistrement des sessions, les nouvelles de leur candidature au prix ont surpris les détenus. « Nous sommes ébahis parce que nous ne nous attendions pas à ce que des détenus puissent être en lice pour ce prix », a indiqué Nyerenda, le guitariste âgé de 34 ans, qui s’attend à être libéré en 2017 après avoir purgé une peine de 10 ans de réclusion pour cambriolage.

    La prison avait déjà un groupe entièrement masculin se produisant dans des écoles locales pour diffuser des messages de prévention contre le VIH.

    L’album en lice pour le Grammy a été réalisé avec d’autres détenus, et la moitié des chansons ont été enregistrées par des détenues vivant dans une partie séparée de la prison, où elles n’ont que des tambourins, des seaux et des morceaux de tuyaux en guise d’instruments.

    « La candidature à elle seule nous a inspirés et nous a déjà rendus célèbres à la fois au Malawi et à l’étranger », indique Binamo, le gardien de prison qui a écrit les paroles du titre Please. Don’t Kill My Child (S’il vous plaît, ne tuez pas mon enfant).

    « Nous leur apprenons à chanter, à jouer du clavier, de la batterie et de la guitare, jusqu’à ce qu’ils deviennent des musiciens », ajoute Binawo. Faire de la musique peut leur apporter un soulagement. Beaucoup de gens ont une attitude négative envers les autorités pénitentiaires à cet égard. Ils pensent que la seule chose à faire avec les condamnés, c’est de les punir ».

    Ian Brennan, qui a travaillé régulièrement dans les prisons américaines, observe qu’il était étonné de voir de quelle manière, pendant les sessions musicales dans la prison de Zomba, « il n’y avait aucune démarcation claire entre les gardiens et les détenus ».

    Il a défendu l’album, qui est sorti début 2015, contre les accusations selon lesquelles il célébrait des criminels. « Il ne s’agit pas de glorifier quiconque – il s’agit d’humaniser, et tout le monde devrait être humanisé », ajoute-t-il.

    Ian Brennan indique que la prison, construite dans les années 1930, était en mauvais état, mais que les détenus semblaient relativement bien traités. Les détenus ont reçu une petite somme d’argent pour l’enregistrement, et tous les profits seront partagés entre eux, y compris plusieurs de ceux qui ont depuis été libérés.

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