AGENCE DE PRESSE DES SEYCHELLES
Lors de la visite du premier ministre indien, Narendra Modi, aux Seychelles en mars 2015, les deux pays ont ratifié un partenariat concernant la sécurité maritime et la création d’une « économie bleue », visant à exploiter l’océan pour impulser la croissance. Narendra Modi et le président des Seychelles, James Michel, ont signé quatre accords bilatéraux, annoncé le don d’un avion de surveillance aux Seychelles et lancé un nouveau système de radar.
Lors d’une cérémonie, dans la région montagneuse de Mahé, Narendra Modi a officiellement mis en service le radar de surveillance côtière, qu’il a décrit comme le symbole de la coopération entre les deux pays. Le projet de radar de surveillance côtière a été relié, dans les médias indiens, à un large système de surveillance régionale, installé dans plusieurs États insulaires de l’océan indien. Dans son discours, le premier ministre a émis l’espoir que les Seychelles deviendraient bientôt un « partenaire à part entière » dans la coopération en matière de sécurité maritime entre l’Inde, les Maldives et le Sri Lanka.
Narendra Modi a aussi annoncé le prochain don d’un second avion de surveillance Dornier à la garde côtière des Seychelles, en vue d’accroître la sécurité maritime. L’Inde a donné aux Seychelles un Dornier Do 228 en 2013.
« Notre partenariat en matière de sécurité est solide. Il nous a permis d’assumer notre responsabilité partagée de faire progresser la sécurité maritime dans la région », a affirmé Narendra Modi. « C’est un privilège que d’être un partenaire des Seychelles dans le renforcement de ses capacités sécuritaires ».
Les deux dirigeants ont aussi discuté de la coopération économique bleue mettant à profit les ressources de l’océan indien et ont annoncé la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour trouver des modes de coopération utilisant durablement les ressources maritimes. Ils ont annoncé que les Seychellois pourraient obtenir un visa de trois mois à leur arrivée en Inde et les deux pays ont signé des protocoles d’accord sur des questions portant notamment sur les énergies renouvelables et l’hydrographie.
« C’est un secteur très prometteur pour nos pays », a assuré James Michel. « L’économie bleue n’est rien d’autre que l’appropriation par les États régionaux des ressources qui se trouvent dans nos océans, autour de nos îles et le long de nos côtes ».