AGENCE FRANCE-PRESSE
Le Sénégal a inauguré une école de cybersécurité dans le but de renforcer les défenses d’Afrique de l’Ouest contre les hackers d’ordinateurs et d’empêcher l’Internet d’être utilisé pour financer la terreur ou disséminer la propagande.
Le ministre des Affaires étrangères sénégalais Sidiki Kaba et son homologue français Jean-Yves Le Drian ont ouvert l’école nationale de cybersécurité en marge d’une conférence annuelle sur la sécurité régionale à Dakar.
L’école formera le personnel des services de sécurité, du secteur judiciaire et des entreprises privées pour combattre la cybercriminalité. Soutenue par la France, elle aura un « rôle professionnel régional » pour aider d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, déclarent les responsables français.
L’école, qui avait été proposée lors d’une conférence précédente sur la sécurité, sera initialement basée à Dakar à l’École nationale d’administration avant d’être relocalisée à Diamnadio, nouvelle ville en cours de construction située à une trentaine de kilomètres de la capitale.
Le Sénégal a un taux de pénétration Internet de plus de 50 % et essaie de devenir un chef de file du continent dans le domaine de la cybersécurité. Il est le premier pays à avoir ratifié la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données.