THE ASSOCIATED PRESS
Un rhinocéros blanc du Sud femelle qui est gravide par insémination artificielle permet d’espérer qu’il sera possible de sauver un proche parent, le rhinocéros blanc du Nord, de l’extinction.
La nouvelle que le rhinocéros blanc du Sud femelle nommé Victoria était gravide a été accueillie comme une avancée et un pas en avant pour sauver l’espèce du rhinocéros blanc du Nord. Si Victoria mène sa grossesse à terme, le petit naîtra mi-2019.
Le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, Sudan, est décédé en mars 2018 au Kenya dans la réserve d’Ol Pejeta, où il a vécu pendant 10 ans après avoir été transféré d’un zoo se trouvant en République tchèque. Sudan avait 45 ans et il était en mauvaise santé.
La mort de Sudan a été considérée comme une tragédie, car elle a marqué la fin possible d’une espèce. Les options reproductives pour produire un rhinocéros blanc du Nord comprennent l’insémination artificielle, la fertilisation in vitro et les transferts d’embryon, avec les rhinocéros blancs du Sud servant de mères porteuses éventuelles pour les embryons de rhinocéros blanc du Nord.
Les chercheurs pensent qu’un petit de rhinocéros blanc du Nord pourrait voir le jour grâce à ces procédures d’ici 10 à 15 ans.
Les derniers rhinocéros blancs du Nord se trouvent au Kenya : la fille de Sudan, Najin, et sa petite-fille, Fatu. L’avant-dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, Suni, est décédé en 2014. Suni avait également été ramené en Afrique depuis la République tchèque. Sudan et Suni étaient trop âgés pour s’accoupler lorsqu’ils ont quitté l’Europe.
Une équipe d’Ol Pejeta se consacre aussi à un autre projet qui cherche à sauver le rhinocéros blanc du Nord de l’extinction. Il s’agit de récolter des ovules des deux femelles de rhinocéros blanc du Nord encore en vie. Elles ne peuvent être inséminées artificiellement car elles ne sont pas fertiles. Les scientifiques comptent utiliser un rhinocéros blanc du Sud d’Ol Pejeta comme mère porteuse pour les ovules de rhinocéros blancs du Nord.