PERSONNEL d’ADF
Les travaux sont sur le point de commencer sur une voie commerciale de 4.000 kilomètres qui doit relier la mer Méditerranée au lac Victoria, promettant d’améliorer les échanges commerciaux pour 10 nations.
Cette voie navigable, destinée notamment à utiliser le Nil comme route maritime commerciale, devrait être complétée d’ici à 2024. Elle traversera le Burundi, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud et la Tanzanie. L’Éthiopie a accepté tardivement ce projet, ne décidant de rejoindre les autres pays qu’en début 2017.
Le projet est destiné aux vaisseaux commerciaux de petite et moyenne taille afin de stimuler le commerce entre les 10 pays. C’est l’un des éléments du projet de l’axe routier Le Caire-Le Cap reliant l’Égypte à l’Afrique du Sud et long de 10.000 kilomètres. Le projet intégrera également des lignes ferroviaires. Le budget prévu pour cette voie de navigation serait de 10 à 12 milliards de dollars.
Cette voie navigable est compliquée à réaliser. Il faudra construire des écluses en raison des chutes présentes sur le parcours.
L’Égypte a fait état de nombre de volets potentiels du projet, y compris le soutien au développement économique du bassin du Nil par le biais d’une augmentation du niveau d’échanges commerciaux et de transports de biens et de personnes, et également l’établissement d’un centre de formation de gestion de la navigation fluviale dans certains des états concernés.
Pendant une première phase il est prévu de réaliser la section reliant le lac Albert, en Ouganda, à Khartoum, au Soudan ; un lien de Gambela, en Éthiopie, au Nil blanc dans le Soudan du Sud ; et un lien de Khartoum à Aswan, en Égypte.