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Le gouvernement kényan a demandé au Parlement d’adopter un projet de loi pour établir le service de Garde côtière kényan, force de sécurité maritime qui agirait en haute mer pour prévenir les crimes maritimes tels que le vol, la piraterie et le trafic.
La loi permettrait au service d’employer des professionnels civils de la Commission du service public pour une partie de ses effectifs. Le personnel formé des services de sécurité provenant de la police, des forces armées et des services de renseignement constituerait son personnel de base.
Le service, qui sera commandé par un directeur général, sera principalement déployé pour lutter contre le crime dans les eaux territoriales kényanes, mais il pourrait aider les Forces de défense du Kenya à protéger la sécurité nationale et la souveraineté en cas de guerre.
Le service conduira aussi des opérations de secours en cas de catastrophe et des missions de recherche et de sauvetage. Il remplacera le service de police kényan pour assurer la sécurité des ports maritimes du pays. Ses autres domaines de responsabilité incluent la protection des sites maritimes archéologiques ou historiques, la mise en application des mesures sanitaires et le contrôle de la pollution.
Entre-temps, le ministère kényan de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche déclare que le vaisseau patrouilleur maritime de 54 mètres MV Doria acquis auprès de JGH Marine A/S du Bangladesh en 2017 commencera ses opérations en 2018.
La porte-parole du département d’état de la pêche Mwaka Barabara déclare que le vaisseau sera déployé pour patrouiller la zone économique exclusive de 1.500 milles marins du Kenya, principalement pour prévenir la pêche illégale.