AGENCE FRANCE-PRESSE
ichelle Nkamankeng, petite Sud-Africaine de 7 ans, est devenue l’une des plus jeunes écrivaines à être publiées sur le continent grâce à un court roman qu’elle a écrit pour la plupart secrètement, Waiting for the Waves (En attendant les vagues).
Michelle nous raconte l’histoire de Titi, une petite fille fascinée par l’océan et ses vagues énormes, dans un livre vanté par Amazon.com comme « un récit épique » qui retrace « la lutte interne entre l’amour et la peur ».
« Mon frère et mes sœurs étaient au courant car ils venaient toujours dans ma chambre », raconte Michelle. « Ils me disaient : “Qu’est-ce que tu fais ?” Je leur répondais de ne rien dire à papa et maman. Je voulais leur faire la surprise. »
Sa mère, Lolo Nkamankeng, déclare que lorsque Michelle lui a donné son livre, elle l’a « pris et rangé dans la bibliothèque » parmi les bibles, les dictionnaires et quelques revues.
Quelques semaines plus tard, Michelle amène un deuxième, puis un troisième livre à ses parents. « J’ai dit à ma mère qui si elle ne me prenait pas au sérieux, je n’écrirais plus jamais de livres. »
Son rêve devient réalité un an plus tard, lorsque ses parents l’aident à autoéditer Waiting for the Waves, un roman lustré de 58 pages, illustré par l’artiste Sud-Africaine Megan Venter.
L’histoire, qui raconte comment la petite Titi surmonte sa peur des vagues grâce à l’amour et au soutien de sa famille, capture l’attention du public. Michelle lance alors plusieurs livres et multiplie les entretiens et les conférences.
Michelle offre ses conseils aux autres enfants qui souhaitent écrire des livres :
« Ils doivent poursuivre leurs rêves, toujours croire en eux-mêmes, et ne permettre à personne de leur barrer la route, et s’ils ne savent pas lire ils ne pourront pas écrire. »