AGENCE FRANCE-PRESSE
Les soldats envoyés au Lesotho en 2017 après l’assassinat du principal responsable militaire du pays se sont retirés de la région en novembre 2018. Le bloc régional de la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA) avait déployé une force dans ce royaume sans littoral après que des officiers d’une faction supposée rivale aient abattu un commandant militaire dans une caserne. Dans la région, on craignait une hausse de l’instabilité.
La force des sept nations de la CDAA, s’élevant à 207 militaires, 15 agents de renseignement et 24 officiers de police, fut déployée pour six mois, puis son mandat fut prolongé d’un an. La mission consistait à « renforcer la paix et la sécurité », déclare Barbara Lopi, porte-parole de la CDAA.
Lors d’une cérémonie marquant la fin de la mission, Stergomena Lawrence Tax, secrétaire exécutive de la CDAA, a salué les progrès accomplis pour restaurer la sécurité. « Il existe une amélioration considérable dans les relations de travail entre les différentes agences de sécurité, le gouvernement et la société civile », déclare-t-elle.
Le Premier ministre Thomas Thabane déclare que la mission de la CDAA prend fin au Lesotho, « confiante que nos agences de sécurité vont désormais respecter l’autorité civile et conduire leurs affaires de la façon prévue par la constitution ».
Le Lesotho, appelé la Suisse de l’Afrique du fait de ses paysages montagneux, a de longs antécédents d’instabilité politique. Il a subi des coups d’état en 1986 et 1991.