SOUTH AFRICAN GOVERNMENT NEWS AGENCY
Le vice-ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie préconise l’intensification des échanges commerciaux entre son pays et le Zimbabwe voisin.
Le vice-ministre Mzwandile Masina est intervenu en mars 2016 à l’occasion d’un dîner organisé par le ministère zimbabwéen de la Planification macroéconomique et de la promotion des investissements. Le dîner faisait partie de l’Investment and Trade Initiative, dont les travaux se sont déroulés à Harare, Gweru et Bulaway et qui a été organisée par le Département du Commerce et de l’Industrie.
« En tant que voisins, il nous appartient de travailler en collaboration étroite pour nous assurer que nous intensifierons le commerce entre nos deux pays et parviendrons à la croissance économique », a déclaré Mzwandile Masina. « On ne saurait trop insister sur le rôle des milieux d’affaires dans cette mission. En tant que gouvernement, notre tâche essentielle est de mettre en place un climat propice aux affaires pour que les entreprises puissent exercer leurs activités sans encombre ».
Mzwandile Masina accompagnait au Zimbabwe une délégation de 30 membres des milieux d’affaires à cette initiative. Il a déclaré que les relations économiques et politiques bilatérales avaient été renforcées par la signature de l’accord de la Commission binationale en avril 2015. Ceci, a-t-il ajouté, a ouvert la voie à une coopération élargie, plus intense et de haut niveau entre nos pays.
« C’est pour cela que nous sommes ici avec un groupe d’entrepreneurs », a-t-il précisé. « Nous voulons qu’ils nouent des contacts avec leurs homologues ici au Zimbabwe et échangent des idées qui aboutiront à la création de partenariats et de coentreprises et au démarrage d’opérations de fabrication ».
Il a souligné la valeur de la poursuite de l’industrialisation et les bénéfices tirés des ressources minérales dans toute l’Afrique au profit du développement des économies du continent.
Il a affirmé que le Zimbabwe et l’Afrique du Sud devaient contribuer aux initiatives visant à parvenir à l’intégration régionale sur le continent. Il a cité la zone de libre-échange tripartite comprenant la Communauté de développement de l’Afrique australe, le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe et la Communauté de l’Afrique de l’Est à titre d’exemple d’intégration régionale.
« L’importance de la zone de libre-échange est qu’elle ouvrira un marché de 600 millions de personnes à nos produits et à nos services », a-t-il ajouté. « Ce chiffre s’élèvera à 1 milliard de personnes lorsque la zone de libre-échange continentale en cours de négociations par nos dirigeants sera réalisée ».