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Le jockey Fallou Diop de 19 ans, qui a remporté il y a deux ans le premier prix du Sénégal, espère réaliser son rêve de participer à un événement international.
Utilisés souvent pour l’agriculture et le transport, les chevaux, les ânes et les mules font partie intégrante de la vie quotidienne au Sénégal. Et les courses se sont rapidement transformées en passe-temps national.
« Les aînés nous ont tout enseigné depuis que nous étions jeunes, déclare M. Diop. Et c’est comme ça que je me suis passionné pour les chevaux. Depuis mon grand-père, nous avons soutenu les chevaux, puis mon père après lui. »
M. Diop avait douze ans lorsqu’il a décidé de quitter un apprentissage de confection et poursui-
vre les courses de chevaux. Selon son père, il a marché 16 km pour s’inscrire au programme de formation le plus proche.
Il vit dans une maison avec 12 autres membres de sa famille à Niaga. Puisque les premiers prix valent jusqu’à 600 dollars par course, il a pu payer un nouveau toit pour leur maison.
M. Diop et d’autres jockeys de Niaga sont formés par Adama Bao, dont la famille gère un élevage de chevaux depuis trois générations.
Il « est très doué », déclare M. Bao. « Avec son poids et sa taille, il pourrait faire la compétition pendant 50 ans. »
Habillé avec des couleurs jaunes et bleues vives, M. Diop a participé à des courses sur l’hippodrome de Thiès, la troisième ville du Sénégal. Il a fini premier dans trois de ses cinq courses ce jour-là, en ramenant chez lui des gains de près de 1.000 dollars.