Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»Après plusieurs décennies, la stratégie chinoise de mondialisation alimente la crise du galamsey au Ghana
    Actualités du Jour

    Après plusieurs décennies, la stratégie chinoise de mondialisation alimente la crise du galamsey au Ghana

    L’extraction illégale pratiquée par les migrants fait perdre des milliards de dollars au pays
    ADFBy ADFdécembre 2, 20255 Mins Read
    Un mineur d’or illégal lave la boue et le sable dans le cadre de son travail à Kibi (Ghana). AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Reddit WhatsApp Copy Link

    Malgré la répression générale de l’extraction aurifère illégale au Ghana, cette pratique appelée localement « galamsey » continue à contribuer à des pertes annuelles à hauteur de plusieurs milliards de dollars.

    L’extraction est poussée par une combinaison de facteurs, notamment les mauvaises conditions économiques locales, le chômage et l’application laxiste des lois. Certains blâment l’afflux des migrants chinois pour l’aggravation de la situation. Les analystes déclarent que les mineurs étrangers profitent des lacunes de réglementation de l’État et ont introduit à grande échelle des machines telles que les dragues qui détruisent les terres et les sources d’eau.

    Un grand nombre de mineurs étrangers sont aidés par la Go Out Policy ou stratégie d’internationalisation chinoise, qui a commencé à encourager les ouvriers migratoires chinois à se rendre sur le continent, en particulier au Ghana vers 2008.

    Selon le chercheur Nathaniel Ocquaye écrivant pour la London School of Economics, l’arrivée des mineurs chinois a transformé irréversiblement le secteur minier artisanal de petite échelle du Ghana en « activité mécanisée d’échelle industrielle ». « Les bulldozers et les excavatrices ont nivelé les forêts en quelques jours, chose qui aurait été impossible à accomplir par les résidents locaux utilisant des outils à main. Les plantations de cacaoyers ont disparu comme de la brume partout où les mineurs chinois sont arrivés », écrit-il

    Les métaux lourds tels que le mercure et les produits chimiques tels que le cyanure, utilisés pour traiter l’or du sol excavé, détruisent aussi les rivières du pays. Ils ont été liés à des maladies graves, des malformations congénitales et la baisse des stocks de poissons, ce qui suscite la colère des pêcheurs tels que Benjamin Yankey qui comptait depuis des années sur le fleuve Ankobra pour subsister.

    « Auparavant, nous avions des variétés différentes de poissons dans ce fleuve, mais à cause des activités continuelles de galamsey dans les communautés, l’eau est devenue polluée », déclare-t-il à Africanews.

    À Elmina, un seau d’eau est considéré comme une bénédiction. Jennifer Dazi, âgée de 72 ans, passe des heures chaque jour assise près d’un tuyau local qui apporte de temps à autre de l’eau à l’aube ; mais parfois, l’eau ne coule pas du tout.

    Elle déclare à la chaîne de télévision ghanéenne Joy News : « Mes jambes sont trop faibles pour que j’aille chercher de l’eau. J’ai même des difficultés pour marcher jusque chez moi à partir d’ici. J’utilise maintenant de l’eau en sachet pour rincer les aliments. Si je n’achète pas les sachets, je n’ai pas d’eau. »

    L’eau en sachet est de l’eau filtrée ou assainie, vendue ordinairement dans des sacs thermoscellés en plastique. La pénurie d’eau au Ghana est une crise continuelle. Selon un rapport de 2023 par l’Unicef, près de 22 % des Ghanéens vivant dans les campagnes n’ont pas d’accès permanent à l’eau potable. Dans les régions du Nord-Est et des Savanes, plus de 40 % de la population n’ont pas d’accès de base à l’eau potable, selon un reportage de la plateforme Ghana Sustainability Times.

    Bien que le Ghana ait déporté plus de 4.500 ressortissants chinois pendant une répression du galamsey en 2013, leur technologie a été laissée sur place et utilisée par les résidents locaux qui l’ont convertie et ont commencé à la fabriquer localement. Selon M. Ocquaye, les entrepreneurs chinois exportent aujourd’hui des dragues appelées « changfa », des bulldozers et des excavatrices pour leurs partenaires commerciaux ghanéens. La Ghana National Association of Small-Scale Miners a demandé au gouvernement d’interdire l’utilisation de ces machines, qui sont responsables pour la contamination des rivières par le mercure.

    Certains mineurs chinois illégaux ont utilisé l’argent gagné par le galamsey pour établir des sociétés légitimes au Ghana, notamment des supermarchés, des entreprises de construction et des casinos. Ceci a créé un réseau de commerces secrets engagés dans la contrebande de l’or et le recrutement d’autres mineurs chinois.

    M. Ocquaye écrit que les Chinois n’auraient pas eu tant de succès avec l’extraction illégale s’ils n’avaient pas été aidés par des fonctionnaires corrompus, dont certains vendent de faux documents d’immigration. On sait aussi que les chefs locaux vendent des terres arables aux mineurs chinois, alors que certains mineurs artisanaux obtiennent des permis d’extraction minière au nom des mineurs chinois.

    Au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs réunions de consultation entre des officiels du gouvernement ghanéen, des organismes de la société civile et des agences de sécurité pour rechercher des moyens d’éliminer le galamsey. Manaseh Mawufemor Mintah écrit pour la chaîne médiatique ghanéenne My Joy Online que les officiels ont établi une nouvelle force opérationnelle avec des personnages proéminents et des agences de l’État pour coordonner les efforts. Le gouvernement a aussi déployé des « gardes de l’eau bleue » le long des rivières comme une sorte de force de vigilance, et les officiels ont discuté de l’emploi des drones et des systèmes de vigilance de haute technologie à des fins de surveillance.

    M. Ocquaye affirme que le Ghana devrait « examiner à fond et strictement contrôler tous les commerces chinois actifs dans le pays », et il pousse l’idée d’une collaboration entre le Ghana et la Chine pour atténuer la crise.

    « La Chine peut fournir au Ghana les ressources financières et l’expertise technique très nécessaires comme geste de bonne volonté dans les relations bilatérales avec le pays. Le Ghana devrait aussi intégrer l’éducation civique et la formation sur les meilleures pratiques d’extraction dans la gouvernance locale des communautés minières afin d’encourager la bonne citoyenneté et la conformité aux lois sur les mines. »

    Chine Ghana mining sécurité alimentaire
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr E-mail Reddit WhatsApp
    Previous ArticleL’effet de domino des terroristes menace l’Afrique de l’Ouest
    Next Article Des clips vidéo révèlent la brutalité déchaînée par les FSR à El Fasher

    Related Posts

    Des mercenaires sud-africains « désespérés » souhaitent vivement revenir du front russe

    décembre 2, 2025

    Des clips vidéo révèlent la brutalité déchaînée par les FSR à El Fasher

    décembre 2, 2025

    L’effet de domino des terroristes menace l’Afrique de l’Ouest

    décembre 2, 2025
    Laisser une réponse Cancel Reply

    V18N3
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy