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    Home»Actualités du Jour»Les drones bon marché multiplient les menaces terroristes au Sahel
    Actualités du Jour

    Les drones bon marché multiplient les menaces terroristes au Sahel

    ADFBy ADFaoût 12, 20254 Mins Read
    Les groupes terroristes du Sahel utilisent de plus en plus des drones peu coûteux comme armes, au lieu de les employer uniquement pour la surveillance. GETTY IMAGES
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    Une attaque lancée par l’État islamique dans le Grand Sahara avec des drones kamikazes contre un poste militaire à Eknewane près de la frontière malienne a tué 64 soldats et signale la continuation d’une tendance troublante.

    L’analyste de la sécurité Zagazola Makama a déclaré sur son site web à propos de l’attaque du 25 mai : « Selon des sources militaires, l’attaque a duré près de trois heures. [Elle] était la première à inclure l’utilisation des drones kamikazes par les attaquants, ce qui marque une nouvelle phase dangereuse dans les défis de sécurité affrontés par le Niger. On signale que l’utilisation des drones chargés d’explosifs a joué un rôle critique pour ouvrir une brèche dans les défenses et provoquer des pertes lourdes. »

    Les efforts de contre-terrorisme en Afrique sont devenus plus difficiles au cours des dernières années, alors que les groupes armés transforment les drones commerciaux très accessibles en armes mortelles et les déploient contre les cibles militaires et civiles.

    Les onze pays suivants ont été sujets à des attaques de drone : Burkina Faso, Kenya, Libye, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo, Somalie, Soudan et Togo. Au Sahel, épicentre mondial du terrorisme, les groupes affiliés à Al-Qaïda et l’État islamique deviennent de plus en plus agiles, adeptes et meurtriers dans leur emploi des drones commerciaux à bas prix.

    Les chercheurs Hassane Koné et Fahiraman Rodrigue Koné de l’Institut pour les études de sécurité (ISS) d’Afrique du Sud déclarent que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ne sont pas capables de surveiller efficacement leurs frontières, et encore moins de détecter les petits drones rapides qui volent à faible altitude.

    Dans un article du 8 juillet, ils écrivent : « La militarisation des drones civils représente une évolution dans les tactiques asymétriques alors que les groupes armés déjouent la supériorité militaire conventionnelle des forces armées de la région. Ces groupes obtiennent des drones à un coût relativement faible pour les modifier et les déployer contre les cibles désignées. Les drones leur permettent de conduire des attaques à distance qui provoquent des dommages et sèment la panique chez les soldats, bien qu’elles manquent de précision. »

    Un rapport de surveillance des Nations unies publié le 24 juillet déclare que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a « atteint un nouveau degré de capacité opérationnelle pour conduire des attaques complexes avec des drones ».

    Au Burkina Faso, les terroristes ont conduit plus d’une douzaine de frappes par drone kamikaze depuis février. En mai, le GSIM a lancé une série d’attaques sophistiquées et coordonnées contre les zones urbaines dans le centre et l’Ouest du Mali, en ciblant des postes militaires et des sites administratifs et économiques.

    On soupçonne aussi que les combattants du GSIM ont lancé leur première attaque par drone kamikaze contre un poste militaire togolais à Djignandjoaga le 9 avril.

    Le projet ACLED (Armed Conflict Location and Event Data) a signalé dans un briefing du 9 mai : « La propagation rapide des tactiques de guerre de drone du GSIM souligne l’expansion de la portée opérationnelle, l’innovation tactique et l’intention stratégique du groupe dans les états du littoral d’Afrique de l’Ouest. Au Togo en particulier, le groupe a intensifié ses opérations à partir des descentes traditionnelles et des embuscades par EEI pour inclure l’emploi de roquettes, de charges explosives dirigées et de drones pour attaquer les camps militaires, les convois et les patrouilles. »

    Les deux chercheurs de l’ISS déclarent que la prolifération des drones peu coûteux au Sahel exacerbera probablement les insurrections extrémistes qui persistent depuis plus de dix ans et pourrait encourager leurs ambitions de longue date visant à se propager dans les pays du littoral du golfe de Guinée.

    « Au cours des deux dernières années, disent-ils, leur adaptation au bombardement des postes militaires avec des engins explosifs improvisés est montée en flèche. Ceci montre comment les tactiques des groupes armés s’adaptent et évoluent pour contrer l’accroissement du matériel militaire et des ressources déployés par les gouvernements de la région. »

    Les chercheurs recommandent aux forces armées du Sahel d’investir dans les détecteurs de drone et les canons anti-drone qui peuvent brouiller les systèmes de communication et de navigation ou intercepter physiquement les drones avec des filets ou des projectiles.

    « Alors que les groupes armés passent de plus en plus aux attaques surprises et aux tactiques de harcèlement, au lieu des confrontations directes avec les forces militaires, les forces de défense et de sécurité doivent réexaminer leurs stratégies. Les systèmes anti-drone, même coûteux, sont nécessaires pour protéger l’infrastructure critique et les civils. »

    Al-Qaïda Burkina Faso État islamique extrémisme insurrection Mali Niger Sahel technologie Terrorism Togo
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