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    Home»Actualités du Jour»Un accord en Afrique de l’Est vise à inverser la tendance contre la pêche illégale
    Actualités du Jour

    Un accord en Afrique de l’Est vise à inverser la tendance contre la pêche illégale

    ADFBy ADFseptembre 23, 20254 Mins Read
    Un homme vide un sceau de poissons dans l’île de Zanzibar. AFP/GETTY IMAGES
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    Une série de responsables gouvernementaux, chefs communautaires et experts maritimes d’Afrique de l’Est se sont engagés à intensifier la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), qui fait perdre à la région une somme annuelle estimée à 415 millions de dollars.

    Un accord qui cherche à améliorer la collaboration régionale contre la pêche illégale a été conclu lors d’une discussion de table ronde organisée par le projet Jahazi à Dar es Salam (Tanzanie). Ce projet portant le nom du boutre swahili traditionnel est une initiative de conservation marine gérée par Ascending Africa, dont le siège social est situé à Dar es Salam.

    Michael Mallya, porte-parole du projet Jahazi, note que la Tanzanie, à elle seule, perd une somme annuelle estimée à 142,8 millions de dollars à cause de la pêche illégale ; ce même fléau représente jusqu’à 40 % de la prise totale au Kenya. La pêche illégale pratiquée par les navires étrangers, industriels et semi-industriels, menace les moyens de subsistance de 3 millions de personnes.

    M. Mallya déclare dans un rapport publié par l’International Collective in Support of Fishworkers : « Le littoral est-africain, un des écosystèmes marins les plus vitaux de la planète, est assailli par des pratiques inacceptables qui épuisent les stocks de poisson, détruisent les habitats et sapent la sécurité alimentaire. Nous sommes ici pour tracer ensemble la voie à suivre. Si nous voulons inverser la tendance, nous devons bâtir une coalition régionale. »

    Le poisson d’Afrique de l’Est est pris pour cible par les chalutiers industriels étrangers, dont beaucoup proviennent de Chine. La Chine régit la plus grande flotte de pêche mondiale en eaux distantes et elle est le pire contrevenant mondial de la pêche illégale, selon l’Indice de risque de pêche INN. Parmi les dix premières sociétés pratiquant la pêche illégale dans le monde, huit sont chinoises. À cause des pratiques des chalutiers de Pékin, l’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui le point sensible mondial de la pêche illégale.

    Les pays signataires de l’accord sont : Comores, Kenya, Madagascar, Mozambique, République de Maurice et Tanzanie. Les organisations incluent Blue Ventures (organisme de conservation marine sans but lucratif), Northern Rangelands Trust (organisme de membres kényans soutenant 45 communautés de conservation au Nord et sur le littoral du Kenya et de l’Ouganda) et la Société pour la conservation de la vie sauvage, qui met en commun des modèles pour les patrouilles conduites par les communautés, les programmes d’échange d’équipement et la conservation axée sur les données.

    La discussion a offert des panels sur l’ampleur et les effets de la pêche illégale en Tanzanie .

    Mathew Silas, directeur intérimaire pour la recherche et le développement des pêches à l’autorité de pêche en haute mer de Tanzanie, décrit comment le pays utilise la technologie pour faire face à la pêche illégale.

    Il déclare dans le rapport de la collective : « Nous utilisons les VMS [systèmes de surveillance de navire], les SIA [systèmes d’identification automatique] et les superpositions satellitaires pour assurer le suivi des activités suspectes » dans la zone économique exclusive du pays, d’une superficie de plus de 240.000 km carrés. Le Dr Silas note que la Tanzanie a aussi ratifié récemment l’accord sur les mesures de l’État du port, traité international conçu pour empêcher les navires participant à la pêche illégale de décharger leur prise dans le pays.

    Baraka Sekadende, directrice adjointe des pêches au ministère du Bétail et des Pêches de Tanzanie, déclare que des efforts concertés avaient réduit le nombre d’incidents de pêche aux explosifs de 30 par jour à presque zéro. La pêche aux explosifs est pratiquée par les flottes chinoises et d’autres flottes de pêche étrangères autour de l’Afrique. Toutefois, les « ressources limitées, en termes de financement aussi bien que de capacité humaine » entravent la mise en œuvre d’efforts soutenus, déclare le Dr Sekadende.

    Les parties prenantes se sont engagées à réaliser cinq mesures cruciales :

    1. Renforcer la collaboration régionale grâce au partage des connaissances et la coordination de l’exécution.

    2. Responsabiliser les communautés locales pour qu’elles conduisent des efforts de surveillance et de vigilance.

    3. Engager les jeunes et encourager l’innovation axée sur la technologie.

    4. Améliorer la sensibilisation du public aux dangers de la pêche illégale.

    5. Promouvoir le dialogue stratégique soutenu pour assurer des actions responsables.

    « L’accord sera jugé selon les avantages réels qu’il fournit pour les pêcheurs légitimes et l’assurance que la prise illégale est éliminée des ports et des marchés de la région », déclare M. Mallya dans un reportage du journal kényan The Star.

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