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Un navire de la Force multinationale mixte transporte les gens vers un lieu sûr après des inondations dévastatrices à Maiduguri (Nigeria) en septembre 2024. Le Nigeria n’est pas le seul pays dont l’armée a répondu aux inondations destructrices en 2004. Les Forces de défense du Kenya ont été déployées en avril pour secourir ceux affectés par les fortes pluies. Environ 300 soldats de la Force de défense du peuple ougandais ont aidé à rechercher et évacuer les gens du district de Bulambuli après le glissement de terrain de novembre qui avait tué au moins 28 personnes. Des précipitations record ont affecté 27 pays africains pendant l’année en tuant 2.500 personnes, forçant le déplacement de 4 millions, inondant les terres arables et provoquant la mort de centaines de milliers de têtes de bétail, selon un rapport du Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Dix millions d’enfants en République démocratique du Congo, au Mali, au Niger et au Nigeria n’ont pas pu se rendre dans les écoles qui étaient inondées ou utilisées comme abris temporaires. L’inondation peut conduire à de sérieuses préoccupations sécuritaires lorsque l’infrastructure critique est endommagée ou détruite, les maladies liées à l’eau ou à des vecteurs tels que le choléra ou le paludisme s’intensifient, et les personnes déplacées perturbent les autres communautés. L’inondation souligne la nécessité pour les forces armées africaines de disposer de capacités de réponse aux catastrophes.