Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»Selon une étude, le chaos politique conduit à la propagation des ALPC
    Actualités du Jour

    Selon une étude, le chaos politique conduit à la propagation des ALPC

    ADFBy ADFjuin 27, 20235 Mins Read
    Des décennies de conflit et de corruption ont encouragé la propagation des armes de petit calibre en Afrique de l’Ouest, mais des études récentes suggèrent qu’un sentiment de légitimité politique peut aider les gouvernements à contrôler la demande des armes visant à soutenir les insurrections. AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Reddit WhatsApp Copy Link

    PERSONNEL D’ADF

    Des décennies de guerre, corruption et conflits ethniques ont laissé l’Afrique de l’Ouest avec une surabondance d’armes de petit calibre qui continuent à alimenter l’instabilité et l’extrémisme dans la région.

    Bien qu’il soit difficile de déterminer les chiffres exacts, certains experts estiment que jusqu’à 8 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) sont présentes dans la région, malgré une convention de 2006 sur le commerce international des armes de petit calibre conclue par la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    Certaines de ces armes proviennent des entrepôts militaires nationaux et sont volées, capturées ou conservées après la fin du service militaire des soldats. Des armes sont fabriquées en petit nombre dans la région mais la plupart proviennent de l’extérieur : parfois de la Russie ou de la Chine, mais aussi des arsenaux libyens pillés après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

    Elles sont acheminées d’un conflit à l’autre sur les routes de contrebande traditionnelles, en compagnie des stupéfiants et autres articles de contrebande. Où qu’elles aillent, les tensions ethniques ou les désaccords politiques éclatent en violence.

    L’analyste Francis Langumba Keili écrit dans un rapport de l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement : « La disponibilité généralisée des armes de petit calibre aux mains des acteurs abusifs pose une menace sans précédent pour l’Afrique de l’Ouest. La nature insidieuse et l’impact de ces armes affectent tous les aspects de la société. »

    Des recherches récentes suggèrent qu’il existe un facteur pouvant réduire l’attrait des ALPC : la confiance dans le gouvernement. Plus précisément, il est moins probable que les gens qui croient en la légitimité du gouvernement cherchent à acquérir des armes, ce qui faciliterait la mise en application par les gouvernements de l’interdiction de la CEDEAO, selon le chercheur Daniel Banini de l’université de l’Illinois oriental.

    « Lorsqu’un état est considéré légitime, c’est parce que les personnes qui détiennent le pouvoir l’ont obtenu de façon généralement acceptée et l’exercent correctement, a écrit récemment le Dr Banini pour The Conversation. Un manque de légitimité peut conduire à des achats illégaux d’armes légères et de petit calibre. »

    De ce fait, les coups d’État militaires au Burkina Faso, en Guinée et au Mali peuvent ainsi perpétuer le type de troubles que les leaders des coups d’État cherchent à réprimer, parce qu’ils manquent de légitimité politique.

    « Lorsqu’un état n’agit pas légitimement, le résultat est une opposition politique organisée et des conflits armés ou des insurrections soutenues, écrit le Dr Banini. Lorsqu’un gouvernement manque de soutien populaire, il emploie des tactiques brutales, par exemple en se procurant des armes légères et de petit calibre pour dominer. »

    Le Dr Banini mentionne la Côte d’Ivoire comme exemple de pays où le manque de légitimité politique a sapé la capacité de contrôle des ALPC dans le pays.

    L’ex-président Laurent Gbagbo a pris le pouvoir en 2000 lorsque Robert Guéï, le chef de la junte à l’époque, a interdit aux autres rivaux de se porter candidat. Entre 2000 et 2011, le gouvernement de M. Gbagbo a acheté des armes illégales à un coût de 16,3 millions de dollars, ce qui en a fait l’un des pires contrevenants à l’interdiction de la CEDEAO sur les armes de petit calibre. Les achats d’armes légales ont aussi augmenté de 50 % pendant son mandat.

    Les questions de légitimité au moment des élections ont provoqué deux guerres civiles ivoiriennes entre 2002 et 2011, ce qui a intensifié davantage la demande pour les armes de petit calibre. M. Gbagbo a refusé de mettre en application l’interdiction de ces armes lorsqu’elle est entrée officiellement en vigueur pendant son mandat.

    « La légitimité politique affaiblie de la Côte d’Ivoire a permis de mettre de côté les questions de conformité en infléchissant le focus de Gbagbo et en réorientant les énergies de l’opposition vers la saisie du pouvoir politique, ce qui nécessitait davantage d’armes », écrit le Dr Banini.

    Lorsque M. Gbagbo a refusé de céder la présidence à Alassane Ouattara après l’élection de 2010, d’autres armes illégales sont arrivées dans le pays alors que les sympathisants de M. Ouattara chassaient M. Gbagbo du pouvoir.

    D’un autre côté, le Ghana montre comment un sentiment fort de légitimité politique crée la stabilité nécessaire pour mettre en application la convention de la CEDEAO sur les armes de petit calibre, selon le Dr Banini.

    « Au Ghana, nous ne connaissons aucune indication de l’achat illégal des armes par les autorités ghanéennes ou les groupes organisés, écrit-il. La légitimité relative de l’état au Ghana est basée sur le désir pour les élites de normaliser la concurrence pour le pouvoir politique. »

    Les exemples de la Côte d’Ivoire et du Ghana appuient l’idée que les gouvernements perçus comme légitimes ont davantage de capacité pour empêcher la propagation des ALPC et la violence qui les accompagne, selon lui.

    « Les résultats suggèrent que la légitimité politique est importante pour la capacité des états à mettre en œuvre les accords de sécurité collectifs tels que celui concernant les armes légères et de petit calibre. Les membres de la CEDEAO qui font face à des défis de légitimité doivent recevoir un soutien lié à la mise en œuvre, parce qu’ils ne peuvent pas le faire à eux seuls. »

    Afrique de l’Ouest Burkina Faso Côte d’Ivoire Ghana Mali trafic d’armes
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email Reddit WhatsApp
    Previous ArticleLes belligérants du Soudan prennent les citoyens pour cible avec des campagnes de désinformation numériques
    Next Article Les gouvernements restent sur la défensive en confrontant la technologie des VEO

    Related Posts

    Une enquête conduite par le Ghana et la Côte d’Ivoire démantèle un stratagème de traite humaine

    mai 27, 2025

    Le Ghana acquiert des véhicules blindés pour lutter contre le terrorisme

    mai 27, 2025

    La descente sur un labo de meth mexicain au Kenya révèle une évolution dans la nature du trafic de drogue en Afrique

    mai 27, 2025

    Comments are closed.

    Connecte-toi avec nous
    • Facebook
    • Instagram
    • Pinterest 
    • Twitter
    V18N1
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy