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L’ Algérie est devenue le dernier pays au monde à mettre fin à l’utilisation de l’essence au plomb, en faisant un pas en avant vers la santé et la sécurité mondiales.
Ce carburant toxique contamine l’air, le sol et l’eau depuis près d’un siècle. Il peut provoquer les maladies cardiaques, le cancer et les attaques cérébrales, et il a été lié à des problèmes de développement cérébral chez les enfants.
De nombreux pays ont interdit le carburant aux années 80, mais c’est seulement en juillet 2021 que l’Algérie est devenue le tout dernier pays à le faire.
À la date du changement, Rachid Nadil, président de l’autorité de régulation des hydrocarbures d’Algérie, a déclaré que les raffineries de la société pétrolière nationale avaient œuvré pour produire davantage d’essence sans plomb pour assurer que les consommateurs « ne subissent pas les tensions » causées par les carences d’approvisionnement.
Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a appelé l’élimination de l’essence au plomb « une histoire à succès internationale ».
« La fin de l’utilisation de l’essence au plomb empêchera plus d’un million de décès prématurés chaque année à cause d’une maladie cardiaque, d’une attaque cérébrale ou d’un cancer, et elle protègera les enfants dont le QI a été endommagé par l’exposition au plomb », a-t-il dit.
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