PERSONNEL D’ADF
Le Conseil mondial de l’énergie éolienne déclare que l’Afrique possède un potentiel éolien de classe mondiale qui, s’il est exploité correctement, pourrait satisfaire à la demande d’énergie du continent et remplacer facilement tout emploi qui serait perdu lorsque les consommateurs passent de l’énergie fossile à l’énergie éolienne. Le conseil déclare que l’Afrique a exploité seulement 0,01 % de son potentiel éolien, selon un reportage du Southern Times.
Un rapport du conseil observe que 27 pays africains ont suffisamment de potentiel éolien propre pour satisfaire à la totalité des besoins du continent.
« L’Algérie possède les plus grandes ressources, avec un potentiel total de 7.700 gigawatts, ce qui est équivalent à plus de onze fois la capacité mondiale actuelle d’énergie éolienne installée, selon le journal. Quinze autres pays ont des potentiels éoliens techniques de plus de 1.000 gigawatts, notamment la Mauritanie, le Mali, l’Égypte, la Namibie, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et le Kenya. »
Le Kenya a inauguré le plus grand projet éolien d’Afrique dans une région désertique à 600 km au Nord de Nairobi en 2019. Quartz Africa indique que le parc éolien du lac Turkana comprend 365 turbines ayant une capacité de fournir 310 mégawatts d’un coût faible au réseau national du Kenya.
Dans le monde entier, le vent est l’une des sources les plus économiques, à croissance la plus rapide, de nouvelle production d’électricité, avec une capacité installée de plus de 650 gigawatts. La capacité éolienne installée en Afrique représente moins de 1 % des installations du monde.
Le conseil déclare que le potentiel éolien total de plus de 59.000 gigawatts en Afrique est l’équivalent de 90 fois la capacité mondiale actuellement installée.