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La pop star tanzanienne Diamond Platnumz est devenue le premier chanteur de l’Afrique subsaharienne à obtenir 1 milliard de visualisations sur sa chaîne de YouTube.
Au cours des 10 dernières années, ce musicien primé de 30 ans a popularisé la « Bongo Flava », genre uniquement tanzanien. La musique possède des mélodies romantiques avec un rythme urbain influencé par la musique traditionnelle du taarab de la côte est-africaine.
« Diamond Platnumz travaille très dur et a un excellent sens du spectacle », déclare Edu, un DJ qui est l’hôte de l’émission musicale panafricaine hebdomadaire This Is Africa pour le BBC World Service.
Avec plus de 43 % des 55 millions d’habitants de Tanzanie ayant accès à l’Internet, principalement par smartphone, il existe un énorme auditoire local parlant le swahili et prêt à écouter ses chansons d’amour.
D’autres musiciens tanzaniens tels que Harmonize sont aussi très visionnés sur YouTube.
YouTube est la plateforme cruciale parce qu’on peut gagner de l’argent grâce à la publicité. Et ce qui est plus important pour les musiciens africains, au cours de la dernière décennie, YouTube leur a permis d’avoir un accès direct à l’auditoire sans besoin de compter sur les stations de télévision.
Diamond Platnumz reste toujours derrière quelques étoiles d’Afrique du Nord, qui ont un très grand nombre d’adeptes au Moyen-Orient.
Il y a aussi des artistes africains qui vivent aujourd’hui hors de l’Afrique, par exemple la chanteuse Aya Nakamura, née au Mali, qui devance largement le musicien tanzanien avec plus de 1,7 milliard de visualisations sur YouTube. Cette jeune femme de 25 ans, qui s’est rendue en France lorsqu’elle était fillette, est surtout connue pour son titre phare de 2018, Djadja.
Akon, rappeur sénégalais-américain, les dépasse tous les deux avec 3,5 milliards de visualisations.
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