PERSONNEL D’ADF
Les États-Unis ont fait don d’un hôpital de campagne de 1,6 million de dollars pour améliorer la riposte du Niger au Covid-19.
Cette installation de 40 lits est équipée de salles à pression négative pour assurer que les patients puissent recevoir des soins médicaux, y compris des interventions chirurgicales, sans que l’air contaminé n’en sorte. Il a été livré au camp Garba Hassane à Niamey, où des formateurs américains ont enseigné aux équipes nigériennes comment installer, maintenir, démanteler et déplacer l’installation.
Le Niger déploiera ultérieurement l’hôpital de campagne à Ouallam, à environ 90 km au Nord de Niamey.
Eric Whitaker, ambassadeur des États-Unis au Niger, a déclaré lors de la cérémonie de transfert : « Cet immense effort est la preuve de notre relation durable, construite pendant 61 ans d’efforts conjoints pour atteindre des objectifs communs de paix, de sécurité, de stabilité et de prospérité. Ceci veut dire qu’ensemble, comme toujours, les États-Unis sont ici pour créer un partenariat avec le gouvernement du Niger afin d’assurer la santé et la sécurité des Nigériens. »
Une deuxième vague d’infections a frappé le pays en novembre 2020, bien que le nombre de cas positifs ait baissé depuis la mi-février 2021. La hausse a coïncidé avec l’arrivée au Niger d’un grand nombre de voyageurs asymptomatiques qui se sont révélés positifs pour le Covid-19, selon le ministre nigérien de la Santé Botto Ahmet.
M. Ahmet a déclaré sur le site Web de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « Pour enrayer la propagation des infections, nous avons renforcé la recherche des contacts pour les voyageurs qui se sont révélé positifs. Nous avons aussi fourni un ensemble de ripostes, y compris le traitement, les investigations, la recherche des contacts, la prévention et le contrôle des infections, ainsi que le counseling pour les patients d’un site. Ceci a facilité l’acceptation du traitement. »
Les responsables de la santé ont aussi intensifié le dépistage des groupes vulnérables, tels que les migrants et les personnes vivant dans les camps de réfugiés, et ils ont isolé les patients du Covid-19 pour les empêcher de propager le virus. Pour atténuer la hausse, des équipes multidisciplinaires ont été déployées dans les régions où des groupes importants entraient dans le pays et les responsables de la santé ont amélioré le dépistage.
La désinformation au sujet du Covid-19 signifie que certains Nigériens refusent de suivre les meilleures pratiques pour éviter le virus.
« La première mesure pour assurer que le nombre de cas positifs reste bas est donc de sensibiliser les gens sur les mesures de prévention, déclare M. Ahmet sur le site Web de l’OMS. Les mesures qui existent déjà doivent être préservées et même renforcées. »
Peu après la livraison de l’hôpital de campagne, le Niger a reçu ses premières doses du vaccin du Covid-19 grâce à COVAX, le mécanisme mondial pour distribuer le vaccin équitablement. Le démarrage de la campagne d’inoculation du pays était prévu pour la fin mars.
« L’amélioration des communications permet de faire face à plusieurs défis liés à la gestion de la pandémie », déclare M. Ahmet à l’OMS. Les leçons apprises au cours de l’année passée « doivent être exploitées et renforcées pour assurer le succès de la campagne de vaccination ».