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DES VILLAGEOIS KÉNYANS UTILISENT DES « PUITS NUMÉRIQUES » PENDANT LA SÉCHERESSE

VOICE OF AMERICA

Le Kenya fait face à l’une des pires périodes de sécheresse depuis des années, ce qui cause le sous-développement, la lutte pour le contrôle de l’eau et la peur de la famine. Toutefois, un village à l’Ouest du Kenya utilise une solution haute technologie pour adresser la pénurie d’eau grâce à des « puits numériques ».

Dans le village de Solai, Comté de Nakuru, les habitants dépendent depuis longtemps des fleuves saisonniers et du lac salé de Solai pour leurs animaux et leurs besoins d’irrigation. Mais la sécheresse a transformé le fleuve local en cours d’eau.

Les résidents tels qu’Anne Chesire déclarent que le forage de ce qu’on appelle les puits numériques est une bouée de sauvetage. Auparavant, dit-elle, il fallait se réveiller de bonne heure pour arriver à l’avance au point d’eau, à une distance de plusieurs kilomètres. L’eau était salée, déclare Mme Chesire. Mais depuis que les nouveaux puits sont disponibles, elle dit que la vie est beaucoup plus facile.

World Vision Kenya et le gouvernement du Comté de Nakuru ont financé les puits, en donnant aux résidents l’accès à l’eau potable propre et une solution haute technologie pour éviter les gaspillages. Les villageois utilisent des cartes munies d’une puce et chargées d’argent pour distribuer et payer l’eau, ce qui aide à financer le coût du forage des puits.

Charles Kimutai, président du projet d’eau de Chepkulu, déclare que le système de carte est utile puisqu’il ne lui est plus nécessaire d’aller chercher les gens pour qu’ils paient leur facture d’eau.

Le projet a rapproché l’eau précieuse des maisons et a fourni des revenus additionnels pour les habitants comme Brenda Chepngetich, mère de deux enfants. Elle déclare qu’elle cultive des légumes dans son arrière-cour et qu’elle les vend. Cela l’a aidé à avoir une existence confortable.

John Mwaura, chef de projet de World Vision Kenya, déclare qu’ils ont construit 11 trous de forage et machines de distribution d’eau dans la région depuis décembre 2018.

« Depuis que nous sommes arrivés dans la région, la vie a changé, déclare M. Mwaura. Selon notre évaluation, le taux de pénétration de l’eau était de 37 %. Il est aujourd’hui de 54 %. Nous pouvons donc dire que c’est une réussite, et cette réussite est entièrement due au projet entrepris par World Vision. Nous espérons poursuivre bien plus loin le partenariat que nous avons avec le gouvernement. »

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