Africa Defense Forum

L’AMISOM ENTRAÎNE LA SOMALIE VERS LA SÉCURITÉ

La force africaine multinationale de sécurité continue de gagner du terrain sur les terroristes d’al-Shebab

PERSONNEL D’ADF

Bardera en Somalie est une ville renommée pour sa production agricole. Le climat y est propice aux cultures pérennes de sorgho, de maïs, d’oignons, de haricots et de fruits tels que les bananes, les pastèques, les oranges et les papayes. Le nom de la ville signifie « grand palmier », arbre dont on retrouve de nombreux exemplaires le long des rives du fleuve Jubba qui serpente à travers la région.

Pendant huit ans, la ville fut également connue comme l’un des principaux bastions du groupe militant al-Shebab. Jusqu’en juillet 2015, ces militants liés à al-Qaïda ont constitué leur base opérationnelle à Bardera et dans la ville voisine de Dinsoor. Les militants finançaient le terrorisme en percevant des impôts auprès des agriculteurs de Bardera, en contrôlant la production alimentaire et en exigeant un péage au passage d’un pont, selon le Magazine de l’AMISOM. « Initialement, lorsque nous sommes arrivés, les habitants étaient un peu inquiets à cause de la longue domination d’al-shebat ; seulement 50 % d’entre eux nous acceptaient, mais par la suite ils ont pu constater les avantages liés à notre arrivée », déclare le colonel  Abdirashid, commandant de bataillon de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à Bardera, au magazine fin 2015. « En ce moment, la ville est en pleine activité. Nous avons un marché animé offrant de nombreuses activités, nous avons un marché à bétail et nous voyons de petites entreprises commerciales se monter. Peut-être pour la première fois depuis huit ans, les habitants ont accès à la télévision et la radio, ce qui n’était pas possible quand al-Shebab contrôlait la région. »

Un homme vent des couteaux au marché de Bardera, en Somalie. La ville a été libérée par l’AMISOM et les forces somaliennes en 2015, permettant ainsi la reprise des activités commerciales.
Abdi Dakane/AMISOM

Le succès de l’AMISOM à Bardera s’est reproduit à de nombreuses reprises en Somalie, la force ayant libéré une ville après l’autre de concert avec les Forces armées nationales somaliennes. La tâche n’a pas été aisée pour autant. Les succès de l’AMISOM arrivent après plusieurs décennies de violence, d’anarchie et de manque de gouvernance en Somalie. Malgré une diminution de la portée et de l’influence d’al-Shebab, le groupe demeure un adversaire mortel. Beaucoup reste à faire alors que l’AMISOM et le Gouvernement fédéral de transition (GFT) s’efforcent de créer des institutions gouvernementales et une force somalienne de sécurité aptes à assurer le maintien de l‘ordre à l’avenir.

UN PASSÉ ANARCHIQUE

Après la chute du président de longue date Mohamed Siad Barre en 1991, la Somalie sombre dans le chaos pendant plusieurs décennies. En l’absence d’un réel gouvernement central, les chefs de guerre rivaux luttent pour asseoir leur autorité et conquérir du terrain.

Ce vide sécuritaire permet à un groupe de tribunaux islamiques d’instaurer une forme d’ordre à la suite de nombreuses années d’anarchie et de paralysie politique. Selon un article de Chatham House, ces tribunaux constituaient « une réponse à la nécessité de disposer de certains moyens pour faire prévaloir l’état de droit, plutôt qu’un impératif islamiste ». Les clans recrutent alors des milices locales pour faire appliquer les décisions des tribunaux, surtout dans les districts de Mogadiscio, la capitale.

Bientôt, ces tribunaux commencent à proliférer au-delà de Mogadiscio, dans la ville portuaire de Marka et dans la région de Shabeellaha Hoose. Selon la BBC, onze tribunaux à Mogadiscio jugent les délits mineurs, les vols et les meurtres. Ils supervisent également les mariages. L’Union des tribunaux islamiques (UTI) finit par affronter le GFT lorsque le nouveau gouvernement occupe la capitale fin 2006 avec les troupes éthiopiennes.

Des membres de la frange radicale de l’UTI créent une faction séparatiste en 2006 et fondent alors une force militaire brutale appelée al-Shebab, ou « jeunesse ». Al-Shebab consolide son territoire et renforce son influence, notamment dans le sud de la Somalie, y compris dans les ports de Kismaayo et Brava. Le groupe est alors en mesure d’importer des armes et des combattants, et de gagner de l’argent grâce à la vente du sucre et du charbon. L’arrivée d’al-Shebab place la Somalie à l’épicentre de l’extrémisme en Afrique de l’Est.

LA MISSION EN SOMALIE

En janvier 2007, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine crée l’AMISOM afin de protéger le nouveau gouvernement de transition et d’assurer la sécurité. La mission débute avec environ 1.500 soldats ougandais à Mogadiscio ; plus tard, elle est élargie pour devenir une force multidimensionnelle de 18.000 personnes. Ultérieurement, les effectifs mandatés atteignent environ 22.000 personnes en uniforme.

Des soldats servant dans la Mission de l’Union africaine en Somalie patrouillent à l’extérieur d’une mosquée pendant les prières d’Aïd el-Fitr à Mogadiscio, capitale de la Somalie, le 17 juillet 2015.
AMISOM

L’AMISOM n’est pas une mission de maintien de la paix ordinaire, selon Bronwyn E. Bruton de l’Atlantic Council et Paul D. Williams de l’Université George Washington, auteurs de « La contre-insurrection en Somalie : enseignements tirés de la Mission de l’Union africaine en Somalie, 2007-2013 ». L’AMISOM « est engagée dans diverses activités, y compris la protection des VIP, les opérations de guerre, la lutte anti-insurrectionnelle et l’appui à l’aide humanitaire dans une ville — et plus tard dans toute une région — déchirée par la guerre et les conflits politiques ».

Vers la fin de 2007 et le début de 2008, les troupes ougandaises sont renforcées par des soldats provenant du Burundi, tandis que d’autres arrivent de Djibouti, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Sierra Leone dans la foulée. Les opérations des troupes de l’AMISOM « interviennent en parallèle mais distinctement de » celles des soldats éthiopiens qui étaient entrés en Somalie en 2006 pour combattre l’UTI, et ce jusqu’à leur retrait en 2009, selon Bruton et Williams. L’AMISOM est chargée de la protection des membres clés du GFT, du palais présidentiel, des aéroports et des ports maritimes.

LE VENT TOURNE

Dans sa lutte contre les forces du GFT et de l’AMISOM, al-Shebab a recours à la guerre asymétrique qui s’appuie sur des tireurs embusqués, des engins explosifs improvisés (EEI) et des attentats suicides. Bruton et Williams relatent que c’est l’emploi de ces techniques de guerre en dehors de la Somalie qui entraîne un changement de vent pour les extrémistes. Vers la mi-2010, al-Shebab fait exploser des bombes dans deux lieux publics de Kampala, en Ouganda, alors que la population assiste à la Coupe du monde de football. Ces attentats font plus de 70 victimes mais, malgré cela, l’Ouganda et le Burundi envoient des soldats en renfort à Mogadiscio.

« Le deuxième tournant majeur est l’échec de la grande offensive lancée par al-Shebab contre le GFT et l’AMISOM pendant ramadan en 2010 », selon Bruton et Williams.

« Le plan consistait à isoler environ 40 pour cent des forces de l’AMISOM déployées dans la zone de Villa Somalia. … Cependant, après deux semaines de combats intensifs, les forces d’al-Shebab avaient subi une série de pertes importantes, de 500 à 700 morts et environ 2.000 blessés selon les estimations du service de renseignements de l’AMISOM. »

Au fil du temps, les forces de l’AMISOM agissent en parallèle avec — et finissent par absorber — une partie des soldats déployés par l’Éthiopie et le Kenya qui étaient intervenus indépendamment de la mission de l’UA. Lorsque les effectifs des forces combinées atteignent environ 22.000 personnes, l’AMISOM commence à enregistrer des succès en série avec la libération de plusieurs villes et la reconquête du territoire contrôlé par al-Shebab.

LE CHEMIN QUI RESTE À PARCOURIR

À la fin de 2016, beaucoup de travail reste à faire. Bien qu’affaibli, al-Shebab est toujours en mesure de réaliser des attaques dévastatrices, tant en Somalie qu’ailleurs. Malgré le fait qu’il ait été repoussé de la plupart des villes importantes, le groupe continue de commettre des attaques meurtrières avec des engins explosifs improvisés (EEI).

D’ailleurs, selon Voice of America (VOA), à la mi-octobre le Groupe de recherche Sahan avait déjà répertorié 225 attaques, faisant potentiellement de 2016 la pire année en ce qui concerne les attaques à l’EEI en Somalie.

En août 2016, VOA signale le décès de 22 personnes lors d’explosions dans deux hôtels de Mogadiscio. Plus tard, un général somalien et ses gardes du corps sont tués dans un attentat à la voiture piégée.

« Les EEI constituent la plus grande menace de cette opération de lutte contre l’insurrection et le terrorisme », déclare à VOA le major-général Nabikus Lakara, commandant adjoint des forces de l’AMISOM. « Al-Shebab a été capable de mettre à profit son expertise en matière d’EEI pour obtenir des effets extrêmement dévastateurs. »

Al-Shebab a aussi démontré sa volonté et sa capacité de frapper en dehors de la Somalie. Récemment, des militants armés ont fait des ravages au Kenya, dans le centre commercial Westgate et à l’université de Garissa. Le 6 octobre 2016, les militants d’al-Shebab tuent également six personnes sur un chantier de travaux publics dans le Comté de Mandera.

Malgré tout, la Somalie a enregistré des progrès remarquables au cours des dernières années, selon l’ambassadeur Francisco Caetano Madeira, chef civil de l’AMISOM. Dans The Africa Report, M. Madeira relate que Mogadiscio déborde d’activités nouvelles et que les sociétés internationales commencent à s’en rendre compte. Néanmoins, selon ce dernier le moment n’est pas encore venu de réduire les investissements de la communauté internationale en matière de sécurité en Somalie.

« Grâce à la bravoure des troupes de l’AMISOM et des SNA [forces armées nationales somaliennes], outre les investissements financiers considérables, ces victoires et d’autres ont largement changé le paysage sécuritaire de la Somalie, permettant la création et la mise en place opérationnelle d’institutions gouvernementales dans toutes les régions du pays », écrit-il.

En amont des élections nationales somaliennes de 2016, M. Madeira déclare que la communauté internationale doit rester ferme. « Nous devons continuer à soutenir le travail crucial de l’AMISOM et nous engager pour l’avenir de la Somalie — pour le bien de l’humanité, pour l’interaction libre et pacifique dans la région de l’Afrique de l’Est, et surtout pour le peuple somalien. »


Liberté de mouvement d’al-Shebab

Le contrôle du sud de la Somalie par al-Shebab a atteint son étendue maximale en 2010, mais les chercheurs déclarent que les attaques asymétriques du groupe en dehors du pays, qui ont causé le décès des civils, ont érodé son soutien. En 2016, al-Shebab avait la liberté de mouvement dans une petite portion du pays.


Pays contributeurs de l’AMISOM

La Mission de l’Union africaine en Somalie est autorisée à avoir au maximum 22.126 personnes en uniforme. Voici la répartition du personnel pour chaque pays :

FORCES ARMÉES

L’OUGANDA

L’Ouganda a été le premier pays à déployer des soldats en mars 2007, et la Force de défense du peuple ougandais (UPDF) constitue toujours le plus grand contingent de l’AMISOM. Elle a plus de 6.200 soldats déployés dans le Secteur 1 qui inclut les régions de Banaadir et de Shabeellaha Hoose.

Le BURUNDI

La Force de défense nationale du Burundi a rejoint l’AMISOM en décembre 2007. Le Burundi a basé plus de 5.400 soldats à Baidoa et ils sont chargés du Secteur 3, constitué des régions de Bay, Bakool et Gedo. Des soldats burundais servent aussi avec les forces de l’UPDF dans le Secteur 1.

DJIBOUTI

En décembre 2011, Djibouti est devenu le troisième pays à envoyer des soldats. Djibouti a déployé 960 soldats qui sont basés à Beledweyne, site du quartier général du Secteur 4, lequel comporte les régions de Hiiraan et Galguduud.

La SIERRA LEONE

La Sierra Leone a envoyé un contingent de 850 soldats à l’AMISOM en avril 2013, mais ces forces sont depuis lors rentrées chez elles. Lorsqu’elles étaient en Somalie, elles servaient dans la ville portuaire de Kismaayo dans le Secteur 2. Les Forces de défense nationale éthiopiennes ont remplacé les forces de la Sierra Leone à Kismaayo.

Le KENYA

Les soldats des Forces de défense du Kenya (KDF) sont entrés unilatéralement en Somalie pour poursuivre al-Shebab après une série d’incidents frontaliers. Peu après, les KDF ont convenu de se joindre à l’AMISOM et leurs soldats ont été officiellement intégrés en février 2012. Le Kenya a plus de 3.664 soldats dans le Secteur 2, qui est constitué des régions de Jubbada Hoose et Jubbada Dhexe, avec un quartier général à Kismaayo.

L’ÉTHIOPIE

L’Éthiopie a été le sixième pays à rejoindre la mission. En 2014, les Forces de défense nationale éthiopiennes ont ajouté près de 4.400 soldats en uniforme à l’AMISOM dans le Secteur 3. Les forces du Burundi et de l’Ouganda se sont rendues dans des zones de Shabeellaha Hoose et Shabeellaha Dhexe, ce qui a permis de créer le Secteur 5 dans Shabeellaha Dhexe.

Des officiers de police nigérians servent avec la Mission de l’Union africaine en Somalie à l’Académie de police Général Kaahiye à Mogadiscio.
TOBIN JONES/ÉQUIPE DE SOUTIEN À L’INFORMATION UA-ONU

POLICE

Les officiers de police de l’AMISOM « forment, encadrent, supervisent et conseillent les Forces de police somaliennes (SPF) » pour assurer qu’elles constituent un organisme de sécurité crédible.

Le Nigeria et l’Ouganda ont chacun une

« unité de police constituée » de 140 policiers qui servent sous l’AMISOM, et le Ghana, le Kenya, le Nigeria, la Sierra Leone et l’Ouganda ont chacun un certain nombre de policiers affectés.


1er JUILLET 1960

La Somalie devient indépendante.

27 JANVIER 1991

Le président Mohamed Siad Barre est renversé et s’enfuit du pays ; la violence entre les clans cause des milliers de morts et de blessés.

1er JUIN 2004

Onze tribunaux de la charia s’unissent pour créer l’Union des tribunaux islamiques (UTI).

1er OCTOBRE 2004

Abdulahi Yusuf est élu président du Gouvernement fédéral de transition (GFT)  de la Somalie, formé en exil à Nairobi, au Kenya.

1er JUIN 2006

Les militants d’al-Shebab et l’UTI capturent Mogadiscio après un affrontement avec les seigneurs de la guerre somaliens.

20 JUILLET 2006

Les troupes éthiopiennes envahissent la Somalie et capturent Mogadiscio en décembre.

19 JANVIER 2007

Le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine crée la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et le GFT entre à Mogadiscio.

MARS 2007

L’Ouganda devient la première nation africaine à déployer ses soldats en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

DÉCEMBRE 2007

Le Burundi devient la deuxième nation africaine à déployer des soldats en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

JANVIER 2009

L’Éthiopie achève son retrait de la Somalie.

FÉVRIER 2010

Al-Shebab accepte de s’allier avec al-Qaïda. Leur fusion officielle est annoncée deux ans plus tard.

AFP/GETTY IMAGES

11 JUILLET 2010

La première attaque terroriste d’al-Shebab en dehors de la Somalie tue 76 personnes et blesse des douzaines d’autres dans deux lieux de Kampala, dans l’Ouganda, pendant la projection en plein air de la finale de la Coupe du monde de football.

7 AOÛT 2011

Les forces de l’AMISOM libèrent Mogadiscio du contrôle d’al-Shebab.

16 OCTOBRE 2011

Des forces du Kenya pénètrent dans le sud de la Somalie pour lancer l’opération Linda Nchi, offensive coordonnée des forces kényanes et somaliennes ; le nom veut dire « Protéger le pays ».

DÉCEMBRE 2011

Les forces éthiopiennes capturent la ville stratégique de Beledweyne, puis Baidoa en février 2012.

AFP/GETTY IMAGES

20 DÉCEMBRE 2011

Djibouti envoie ses premiers soldats en Somalie dans le cadre de l’AMISOM, les 100 premiers de plus de 900.

22 FÉVRIER 2012

Les forces kenyanes sont officiellement intégrées dans l’AMISOM après l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.

AFP/GETTY IMAGES

1er AOÛT 2012

L’Assemblée nationale constituante à Mogadiscio adopte la Constitution provisoire de la République fédérale de Somalie.

20 AOÛT 2012

Le premier parlement de la Somalie depuis plus de 20 ans est assermenté après une transition de huit ans.

27 AOÛT 2012

Des soldats de l’armée nationale somalienne et de l’AMISOM repoussent al-Shebab hors de Marka, troisième port du sud de la Somalie.

26 SEPTEMBRE 2012

Les forces de l’AMISOM et de la Somalie avancent sur la ville portuaire de Kismaayo et en chassent al-Shebab dans l’opération Sledge Hammer.

3 AVRIL 2013

La Sierra Leone devient le cinquième pays qui envoie des soldats à l’AMISOM : 850 soldats sont déployés dans le sud de la Somalie pour lutter aux côtés des forces kényanes.

21 SEPTEMBRE 2013

Des tireurs d’al-Shebab attaquent le centre commercial Westgate de Nairobi, au Kenya. 67 personnes sont tuées et plus de 175 personnes sont blessées.

22 JANVIER 2014

L’AMISOM accueille 4.395 soldats des Forces de défense nationale éthiopiennes, sixième contingent national à rejoindre la mission.

MARS 2014

Les forces de l’AMISOM et de la Somalie lancent l’opération EAGLE qui libère 10 villes, y compris les villes des régions de Bay, Bakool et Gedo.

29 AOÛT 2014

L’AMISOM lance l’opération Océan Indien, sa deuxième opération offensive majeure de 2014, qui permettra finalement de capturer plusieurs villes côtières stratégiques.

REUTERS

5 OCTOBRE 2014

Les soldats de l’AMISOM et de l’Armée somalienne libèrent la ville portuaire de Brava, « capitale de la terreur » d’al-Shebab à partir de laquelle le groupe importait des armes et des combattants et exportait du charbon pour financer ses opérations.

22 MARS 2015

Des soldats de l’Armée nationale somalienne et de l’AMISOM libèrent l’île de Kuday à Kismaayo, dernier bastion d’al-Shebab dans la région et base opérationnelle et logistique cruciale utilisée pour lancer des attaques dans le sud de la Somalie.

19 JUILLET 2015

Les forces de l’AMISOM et de la Somalie lancent l’opération Jubba Corridor pour débusquer al-Shebab des régions rurales de Bay et Gedo.

25 OCTOBRE 2016

Les soldats de l’AMISOM repoussent à Beledweyne une attaque de leur camp par les militants d’al-Shebab, qui avaient fait exploser  un véhicule près de la barrière et qui étaient entrés de force. Tous les 10 militants sont tués. Deux soldats de l’AMISOM sont morts.

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