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L’ Union européenne a signé un accord de subvention avec l’Éthiopie pour un montant de 287,26 millions de dollars, afin de l’aider à financer la construction de routes et de projets concernant la santé maternelle et la résilience à la sécheresse.
En 2014, l’Éthiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique après le Nigéria, est à mi-chemin d’un plan économique quinquennal qui prévoit de quasiment tripler le réseau routier du pays et de commencer la construction de 5.000 kilomètres de lignes de chemin de fer.
Le gros effort d’Addis Abeba en matière d’infrastructure vise à relier des régions éloignées et a propulsé l’économie vers une croissance à deux chiffres au cours de la majeure partie de la dernière décennie.
Dirigée autrefois par les communistes, l’économie éthiopienne est maintenant la cinquième plus grande économie de l’Afrique sub-saharienne, devançant le Kenya, après une décennie de forte croissance. Toutefois, elle reste l’un des plus grands bénéficiaires de l’aide du monde.
En novembre 2013, les Nations Unies ont déclaré que les progrès de l’Éthiopie en matière d’amélioration de la santé maternelle étaient lents et que le taux de mortalité maternelle (c’est-à-dire le nombre de morts en couche) était l’un des plus élevés du monde.
Le Fonds monétaire international prévoit que l’économie éthiopienne augmentera de 7,5 pour cent dans chacun des deux prochains exercices.