Les États-Unis et le Kenya ont lancé un partenariat stratégique dans le commerce et les investissements pour poursuivre des engagements visant à renforcer la croissance économique, soutenir l’intégration économique régionale en Afrique et améliorer la coopération commerciale.
Les gouvernements des États-Unis et du Kenya ont annoncé le partenariat le 14 juillet 2022, en déclarant qu’ils développeraient une carte routière d’engagement dans les secteurs tels que la sécurité agricole et les normes commerciales numériques, les pratiques réglementaires et les procédures douanières.
Le Kenya souhaite depuis longtemps un accord exhaustif de libre-échange avec les États-Unis et des négociations en vue de réduire les tarifs bilatéraux ont été lancées en 2020. Le Kenya bénéficie d’un accès important au marché américain avec franchise de droits grâce à la Loi sur la croissance et l’opportunité en Afrique (AGOA), programme de commerce préférentiel pour les pays d’Afrique sub-
saharienne. Ce programme expirera en septembre 2025.
Le Kenya a exporté aux États-Unis des articles d’une valeur de 685 millions de dollars en 2021. Plus de 75 % de ces articles sont entrés en franchise de droits en vertu de l’AGOA. Ils consistaient surtout de vêtements, noix de macadamia, café, thé et minerai de titane. Les États-Unis ont exporté au Kenya des articles d’une valeur de 561.6 millions de dollars en 2021. Les catégories les plus importantes étaient les avions, les plastiques, la machinerie et le blé.
Le dialogue avec le Kenya inclura des efforts pour développer les microentreprises et les petites et moyennes entreprises, et des discussions sur la mise en application de la législation du travail et la promotion des droits des travailleurs.
La représentante américaine au commerce Katherine Tai, qui a lancé le partenariat avec la secrétaire du Cabinet kényan Betty Maina, a déclaré qu’elle souhaite que le partenariat « développe notre relation commerciale et d’investissement de façon à promouvoir la résilience et à faciliter une croissance économique durable et inclusive. Nous espérons aussi que cette initiative puisse servir de modèle pour l’engagement de politique commerciale en Afrique, une des régions les plus dynamiques du monde avec une croissance très rapide. »