PERSONNEL D’ADF
L’anarchie et la terreur tourmentent la Somalie depuis des années. Bien qu’une force de maintien de la paix de l’Union africaine ait amélioré la situation dans ce pays d’Afrique de l’Est, la violence y est toujours une menace.
Vers la fin octobre 2017, des militants attaquent l’hôtel Naso Hablod dans le district Hamarweyne de Mogadiscio, en tuant 29 personnes pendant un siège de 12 heures. Au moins 12 des victimes sont des officiers de police.
Plus tôt ce même mois, des enfants en tee-shirt et en short jouent dans l’eau près des ruines d’un immeuble dans le même district, soulignant ainsi le clivage de la vie en Somalie : les enfants s’amusent. Les adultes achètent des articles dans les marchés des villes.
Les Somaliens refusent de laisser la violence les vaincre ou les définir.
« Avec un endroit comme la Somalie, définie par des stéréotypes au-delà de ses frontières, il est devenu acceptable de penser que le pays renferme seulement la guerre et l’extrémisme, et d’oublier que les gens ici vivent des vies multidimensionnelles, avec des soucis, des intérêts et des désirs similaires et universels », écrit Alexis Okeowo dans un article du 17 octobre 2017 pour le magazine The New Yorker, seulement quelques jours après l’explosion d’un camion piégé qui a tué au moins 300 personnes à Mogadiscio.
Oui, la vie en Somalie s’accompagne toujours de dangers et de destructions potentiels à cause d’al-Shebab. Mais la vie trouve un moyen de continuer dans les cris et les rires joyeux des enfants qui s’éclaboussent dans l’eau.