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Le vainqueur du Tour de France 2013, Chris Froome, affirme que le Kenya possède une riche réserve d’athlètes d’endurance et que le prochain grand cycliste se trouve quelque part dans le pays.
D’après Chris Froome, qui est né au Kenya, le succès remportés par des citoyens de son pays d’origine dans les courses de fond ou de demi-fond montre que ce pays de l’Afrique de l’Est regorge d’athlètes talentueux capables de rivaliser dans les courses d’endurance les plus difficiles du monde.
« Il me semble qu’il y a tellement de talents ici », déclare Chris Froome aux reporters à Nairobi, assis au côté du coureur cycliste kenyan David Kinjah, qui était son mentor durant son enfance. « Il vous suffit d’observer les aptitudes naturelles des coureurs de fond pour vous apercevoir que le Kenya compte nombre de sportifs talentueux. Cependant, il n’y a pas encore eu de percée dans le cyclisme ; l’élan s’arrête. »
Chris Froome a remporté une médaille pour le Kenya aux Jeux africains de 2007. Or, en 2008, il a opté pour la nationalité britannique après avoir reçu peu de soutien financier dans son pays natal. Il fait remarquer que d’autres coureurs kenyans sont confrontés aux mêmes problèmes.
Dans sa jeunesse, il a commencé le cyclisme lorsqu’il a rencontré David Kinjah. Il s’est alors mis à parcourir en large et en travers les hautes terres luxuriantes du Kenya en compagnie des jeunes coureurs de l’équipe de son mentor, pour la plupart des adolescents du petit village de Mai-I-Hii implanté à la périphérie de Nairobi. Chris Froome confie que l’une des raisons de son retour au Kenya était d’aider des cyclistes comme David Kinjah, qui travaillent avec des jeunes gens talentueux dépourvus d’argent. Son projet est de lancer sa propre fondation et de commencer à lever des fonds.