Le 1er octobre reste une date spéciale pour tous les Nigérians, car elle marque le jour où nous avons obtenu l’un des plus précieux désirs humains : la liberté.
Au fil des ans, le pays a fait face à des tribulations, mais le 1er octobre est toujours une journée de célébration.
C’est un jour d’action de grâce, de réflexion et de réengagement.
En ce qui concerne la sécurité, les Nigérians doivent remercier leurs vaillantes Forces armées pour repousser les frontières du terrorisme de Boko Haram, pour les vaincre et pour les réduire à de lâches attaques contre des cibles faciles et vulnérables.
Le Nigeria remercie ses voisins et la communauté internationale pour les efforts collectifs en vue de vaincre le fléau mondial du terrorisme.
Même les forces de police et de sécurité les mieux organisées et les mieux équipées du monde ne peuvent pas échapper à la menace du terrorisme moderne, comme nous l’avons vu récemment en Europe et dans d’autres régions du monde.
Mais nous ne lâcherons pas. Dans un effort d’améliorer la capacité opérationnelle des troupes de l’Opération Lafiya Dole, nos Forces armées ont créé des équipes de frappe mobiles dans le Nord-Est. Elles assureront la conduite d’un effort final pour anéantir les vestiges de Boko Haram.
En outre, avec des frappes aériennes ciblées, la plupart du leadership et des bases et routes logistiques identifiées des insurgés ont été neutralisés. Les Forces armées ont établi une présence navale dans le bassin du lac Tchad dans le cadre des efforts militaires coordonnés pour freiner les mouvements ou la résurgence de la secte dans la région.
Le gouvernement travaille sans relâche pour assurer la libération du reste des jeunes filles de Chibok, ainsi que d’autres personnes prisonnières de Boko Haram. Le gouvernement continuera à soutenir les Forces armées et les autres agences de sécurité pour lutter non seulement contre le terrorisme mais aussi contre les kidnappings, les vols à main armée, la violence entre les bergers et les agriculteurs, et pour assurer la paix, la stabilité et la sécurité dans notre pays.
Nous savions parfaitement que la lutte contre la corruption n’allait pas être une tâche facile. Nous avions anticipé que les individus corrompus utiliseraient toutes les armes à leur disposition pour riposter, principalement l’obstruction judiciaire et la diversion politique. Mais nous sommes déterminés à éliminer la corruption de nos institutions politiques.
Nous avons signé des accords de coopération multilatéraux concernant les affaires criminelles avec les pays amis. Il y a des signes d’une meilleure coopération dans le domaine judiciaire. Récemment, le juge en chef de la fédération a ordonné aux présidents de tous les tribunaux de première instance et d’appel d’accélérer les audiences dans les affaires de corruption et de mettre à pied tous les officiers de justice qui seraient découverts compromis.
Je félicite l’Assemblée nationale pour se refocaliser sur ses comités de supervision. Elle devrait en outre assurer l’adoption rapide des lois anti-corruption. Mais la lutte contre la corruption est un processus de bas en haut. Je demande à tous les Nigérians de combattre la corruption à chaque tournant. Si vous ne demandez pas et vous refusez d’accepter un pot-de-vin, si vous signalez les pratiques contraires à l’éthique, si vous faites une dénonciation, nous pourrons ensemble vaincre la corruption. Pour sa part, le gouvernement ciblera la responsabilité à tous les niveaux : fédéral, état, local. Le changement deviendra ainsi une réalité.
Alors que nous commençons la deuxième moitié de notre mandat, nous avons l’intention d’accélérer les progrès et d’intensifier notre détermination pour résoudre les défis et les problèmes du pays.