Nous faisons des efforts pour combattre la piraterie, le vol en mer et toutes les activités illégales dans notre domaine maritime grâce à la mise en place d’un Commandement de la garde maritime dans le cadre des efforts combinés de la NIMASA, de la Marine nigériane, de l’Armée de l’air nigériane, des forces de police nigérianes et du corps nigérian de la sécurité et la défense civile. Nous soutenons le projet de loi anti-piraterie devant l’Assemblée nationale pour fournir un cadre juridique permettant de punir la piraterie ainsi que les autres crimes maritimes. Lorsque la loi sera adoptée, elle assurera que des sanctions adéquates soient infligées contre les contrevenants et découragera les autres. Nous sommes également en conformité à 85 % avec la mise en œuvre du Code international pour la sûreté des navires et des ports, qui assure que les ports et les vaisseaux de notre domaine maritime sont protégés contre toute attaque terroriste.
En ce qui concerne la sécurité maritime, la NIMASA a installé un système de surveillance satellitaire, un système de radar côtier et un système global de secours et de sécurité maritime. Ces installations électroniques et numériques améliorent nos capacités de reconnaissance sur notre domaine maritime.
L’agence est également sur le point d’acquérir des plateformes ultra-modernes pour la mise en application des lois sur la sécurité maritime. Notre initiative « Deep Blue Scale Up » est une architecture comportant des équipements technologiques et des processus visant à optimiser la sécurité maritime au Nigéria.
De plus, l’agence développe ses capacités en matière de recherche et de sauvetage avec l’approbation du ministre des Transports et prévoit d’augmenter le nombre de spécialistes de recherche et de sauvetage de 100 à 1.000. Nous travaillons aussi sur la coordination efficace des opérations de recherche et de sauvetage au niveau régional. En outre, l’agence a accueilli avec succès deux réunions du Comité technique sous-régional pour développer un réseau régional remarquable pour la recherche et le sauvetage. Ce réseau régional a augmenté notre niveau de vigilance, améliorant ainsi notre capacité de réponse aux appels de détresse, et conduisant finalement à une réduction considérable des cas de piraterie dans le golfe de Guinée pour rendre notre environnement maritime plus sûr.
Dans le domaine de la prévention de la pollution marine, la responsabilité principale de l’agence est d’empêcher la contamination des eaux par les navires. L’agence a toutefois pris des mesures supplémentaires pour combattre la pollution marine due au vandalisme des pipelines et au déversement des ordures ménagères dans nos lagunes, ce qui menace aujourd’hui le développement touristique de nos eaux côtières. Récemment, l’agence a créé une garde environnementale de 100 personnes pour lutter contre le déversement des déchets dans les lagunes. Des mesures ont aussi été prises en collaboration avec le gouvernement fédéral et la Marine nigériane pour enrayer le vandalisme des pipelines, qui constitue l’une des principales sources de pollution marine au Nigéria. Les compagnies pétrolières sont maintenant tenues strictement responsables pour toute négligence commise dans le cadre de l’exploration pétrolière provoquant la contamination des eaux.
Pour développer notre industrie du transport et du tourisme, notre mot d’ordre devrait être le développement durable. Cette mission ne peut incomber uniquement au gouvernement, car elle ne peut être réalisée qu’à travers des efforts collaboratifs et le partage des responsabilités entre le gouvernement, les organismes privés et la participation citoyenne. Nous devons sensibiliser les consciences à l’importance des mers et des océans pour la vie et pour l’économie. Nous devons faire savoir à tous que les mers fournissent les poissons que nous mangeons, le pétrole et le gaz qui soutiennent notre économie, et les moyens de transport pour 95 % de notre commerce international. Elles contribuent aussi immensément à notre production d’énergie, au développement de l’industrie du tourisme, aux irrigations agricoles et, le plus important, à la régulation du climat et de la météo, qui assure un environnement attractif pour les touristes.