PERSONNEL D’ADF
Plus de 800 militaires de Djibouti, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et d’autres pays se sont réunis au Kenya et au Rwanda pendant trois semaines pour des exercices de formation sur le terrain et de poste de commandement pour renforcer leur capacité à travailler ensemble pendant les opérations de maintien de la paix.
Ces activités faisaient partie de l’exercice Justified Accord sponsorisé par l’état-major unifié des États-Unis pour l’Afrique et la SETAF (Southern European Task Force, Africa – Force opérationnelle d’Europe du Sud pour l’Afrique) de l’Armée de terre des États-Unis. L’exercice a pris fin le 18 mars.
« L’ensemble de l’exercice était personnalisé pour adresser les aspects multidimensionnels complexes de la Force africaine en attente et de l’ONU concernant le maintien de la paix et la lutte contre le terrorisme, qui est la menace durable à laquelle le monde entier est exposé en ce moment », a déclaré le major-général Solomon Manambo, directeur de National Security Industries.
Justified Accord a réuni les composantes militaires des pays africains, des États-Unis et d’Europe et les organisations internationales dans le but de promouvoir l’interopérabilité pour les opérations de maintien de la paix.
Un aspect crucial de Justified Accord est l’intégration des civils, de la police et de l’armée dans les événements de formation conjointe.
Les Nations unies ont sept opérations de maintien de la paix en Afrique, y compris quatre parmi ses plus vastes, depuis le Sahel jusqu’en Afrique centrale et au Soudan du Sud. L’Union africaine gère cinq opérations de maintien de la paix, notamment en Somalie où l’ONU a aussi des gardiens de la paix. L’UA assume de plus en plus de responsabilités de première ligne pour le maintien de la paix sur le continent.
Gustavo de Carvalho, chercheur principal à l’Institut pour les études de sécurité, écrit dans IPI Global Observatory : « Au cours des dernières années, des opérations autres que celles de l’ONU ont été déployées pour faire face aux menaces croissantes provenant de l’extrémisme violent, de la guerre asymétrique et de la criminalité transnationale organisée, aussi bien que du changement climatique. Ceci a permis à d’autres organisations de complémenter régionalement le mandat clé de l’ONU pour la promotion de la paix et de la sécurité. »
Les exercices tels que Justified Accord sont cruciaux pour assurer que les troupes de plusieurs pays puissent bien travailler ensemble lorsque cela leur est demandé, déclare le général de brigade Ronald A. Cupples, général en chef adjoint de la SETAF.
Entre autres activités, les armées qui ont participé à Justified Accord ont pratiqué des techniques telles que le triage et le traitement du personnel blessé, ainsi que les combats urbains dans un village simulé.
La coopération entre les soldats américains et africains a aidé à améliorer les communications entre les groupes et fourni une meilleure compréhension des différences culturelles et des défis qui restent à surmonter, déclare le général Cupples.
« Il est essentiel d’améliorer notre interopérabilité. Lorsque nous faisons face à une crise, ce n’est pas le moment de faire des introductions. »