Reuters
En mai 2017, les militants de Boko Haram ont libéré 82 lycéennes qui avaient été kidnappées dans la ville de Chibok au Nord-Est du Nigeria.
Le groupe terroriste, qui avait kidnappé environ 270 jeunes filles en avril 2014, a tué 20.000 personnes et déraciné plus de 2 millions pendant une insurrection de sept ans visant à créer un califat islamique au Nord-Est du Nigeria. Des douzaines s’étaient enfuies dans la mêlée initiale mais plus de 200 furent portées disparues pendant plus de deux ans.
Le Nigeria a remercié la Suisse et le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) pour leur aide en vue d’assurer la libération des 82 jeunes filles après de « longues négociations », a précisé le bureau du président dans une déclaration officielle. La libération fait partie d’un échange de prisonniers. Le Nigeria n’a pas indiqué combien de prisonniers de Boko Haram ont été libérés.
Plus de 20 jeunes filles avaient été libérées en octobre 2016 lors d’un accord négocié par le CICR. D’autres se sont échappées ou ont été secourues. Un grand nombre restent en captivité.
Bien que les forces armées aient reconquis une grande partie du territoire initialement occupé par Boko Haram, de vastes zones du Nord-Est, notamment dans l’état de Borno, restent menacées. Les attentats suicides et les attaques armées ont augmenté dans la région depuis la fin de la saison des pluies vers la fin 2016.