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Dans le cadre d’une décision présentée comme la plus forte mobilisation aux frontières jamais mise en place au cours de l’histoire récente, l’Algérie a annoncé en octobre 2013 qu’elle enverrait des milliers de soldats pour sécuriser les frontières orientale et méridionale afin de mettre un coup d’arrêt à l’infiltration de terroristes.
« L’Algérie apporte une contribution considérable à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé », a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra lors d’une conférence de presse. « L’armée et les forces de sécurité s’efforcent de renforcer la sécurité nationale et souhaitent que leur pays devienne une source de stabilité pour les nations voisines et sœurs. »
L’armée algérienne a également renforcé ses mesures de sécurité à la frontière est, après l’assassinat de deux membres de la Garde nationale tunisienne. Suite à cette attaque, l’armée tunisienne a engagé une vaste opération de sécurité dans la région. L’état-major de l’armée algérienne a décrété l’état d’alerte maximum et a dépêché des unités terrestres supplémentaires sur la frontière avec la Tunisie, notamment des unités blindées appuyées par des hélicoptères d’attaque et des forces spéciales, a précisé le quotidien El Bilad.
Le reportage a décrit cette mobilisation comme l’intervention de plus grande envergure à ce jour des forces de défense sur la frontière orientale. Ce déploiement concerne plus de 12.000 soldats faisant partie des forces spéciales, d’unités d’infanterie et de la gendarmerie.
Une ligne de communication directe a également été mise en place entre le commandement des opérations terrestres et aériennes algériennes et son homologue tunisien en vue d’accélérer l’échange de renseignements.