Les Forces de défense du peuple tanzanien (TPDF) ont reçu deux bâtiments de laboratoire rénovés qui aideront le pays dans sa lutte contre le VIH/sida.
Le plan d’urgence présidentiel pour l’assistance au sida (PEPFAR) des États-Unis, plus grand fournisseur d’assistance liée au VIH/sida sur le continent, a financé le projet. Les représentants de PEPFAR ont présenté les bâtiments rénovés au dispensaire de Makamboto, région de Njombe, et à l’hôpital militaire de Mbalizi, région de Mbeya, aux TPDF en février 2024.
Les TPDF jouent un rôle de chef de file dans la lutte contre la propagation du VIH dans le pays, et elles mettent en œuvre le dépistage du VIH et les interventions dans leurs 21 centres militaires de santé dans tout le pays.
Le général de brigade Charles Mwanziva a déclaré : « Les TPDF apprécient le partenariat entre la Tanzanie et le gouvernement des États-Unis pour le soutien aux efforts du pays visant à contrôler l’épidémie de VIH en 2025, et les efforts mondiaux pour mettre fin au VIH en tant que menace de santé publique en 2030. »
Les rénovations ont amélioré les capacités des labos et permettront des diagnostics et des traitements plus opportuns pour le VIH et d’autres maladies.
La Tanzanie a fait de grands progrès pour affronter la maladie. Le nombre de gens vivant avec le VIH a baissé de 7 % en 2003 à 4,4 % lors de l’enquête nationale de 2022 à 2023. Le nombre de nouvelles infections a baissé de 72.000 par an en 2016 à 60.000 pendant la plus récente enquête. La prévalence du VIH continue à être plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales.
Le pays enregistre des gains vers l’objectif appelé 95-95-95 : 95 % des gens vivant avec le VIH connaissent leur condition à l’aide de tests, 95 % de ceux qui nécessitent un traitement antirétroviral le reçoivent, et 95 % de ceux qui suivent le traitement atteignent la suppression de leur charge virale.
Le Dr Mahesh Swaminathan, directeur de pays du CDC pour la Tanzanie, déclare : « Ces enquêtes montrent que nos efforts en Tanzanie ont un impact puissant dans le monde réel. Elles soulignent aussi ce que nous devons faire pour mettre fin au VIH en Tanzanie. Ces données mettent en évidence les zones clés qui n’ont pas encore été atteintes et exigent une attention urgente. »