L’ancien garde-côtes américain Gallatin a été remis à la Marine nigériane lors d’une cérémonie à Charleston, en Caroline du Sud, aux États-Unis. Le garde-côtes a été rebaptisé NNS Okpabana et mis en service lors d’une cérémonie au Nigeria. [Leroy Burnell/post and courier]
Le Nigeria a mis en service quatre navires de guerre en février 2015, deux autres devant être mis en service avant la fin de l’année. Les navires ont été remis à leurs commandants à l’occasion d’une cérémonie qui s’est déroulée au chantier naval de la Marine de Victoria Island à Lagos. Il s’agit des NNS Centenary, NNS Prosperity, NNS Okpabana et NNS Sagbama, selon la News Agency of Nigeria.
La Marine nigériane a indiqué que c’était la première fois de son histoire que quatre navires de guerre étaient mis en service en même temps. « Cela constitue un témoignage des efforts du gouvernement fédéral visant à remettre la Marine nigériane en position favorable pour relever les défis contemporains en matière de sécurité »,
a indiqué la Marine dans une déclaration.
Le NNS Okpabana est l’ancien garde-côtes américain Gallatin et sera utilisé pour patrouiller dans la zone économique exclusive du Nigeria (ZEE). Le navire est arrivé au Nigeria le 2 janvier 2015, rejoignant l’autre garde-côtes de classe Hamilton de la Marine, le NNS Thunder.
Le NNS Centenary est un nouveau patrouilleur offshore P-18N construit par China Shipbuilding and Offshore International Co. Il est arrivé au Nigeria le 6 février et sera utilisé pour la surveillance maritime et les patrouilles dans les zones économiques exclusives, ainsi que pour la protection des ressources et des infrastructures offshore, selon le vice-amiral Usman Jibrin, chef d’état-major de la Marine nigériane. « Le Centenary est également destiné à fournir de l’aide aux autorités civiles lorsqu’il sera sollicité dans des cas de troubles civils ou de catastrophe naturelle », a-t-il précisé.
Le NNS Sagbama est un patrouilleur de 38 mètres de long. Le NNS Prosperity est l’ancien patrouilleur offshore irlandais LE Emer, mis hors service en septembre 2013 et ultérieurement vendu au Nigeria.
« La forte dépendance de l’économie du pays vis-à-vis de ses ressources offshore, ainsi que l’énorme potentiel du secteur maritime à contribuer à notre sécurité alimentaire et à la création d’emplois, rendent très impérieuse la nécessité d’assurer une sécurité maritime efficace », a déclaré lors de cette cérémonie Goodluck Jonathan, le président alors en exercice.