AGENCE FRANCE-PRESSE
Les forces ivoiriennes ont capturé un chef extrémiste et un grand nombre de combattants responsables de l’attaque d’un poste-frontière.
Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko n’a pas fourni le nom du terroriste présumé mais il a déclaré qu’il était responsable pour une attaque le 11 juin 2020 à la frontière avec le Burkina Faso qui avait tué 14 militaires et blessé 6 autres, selon un reportage d’Al Jazeera. Cette attaque avant l’aurore a été attribuée au Groupe de soutien de l’Islam et des Musulmans. C’était la première attaque majeure sur le sol ivoirien depuis 2016 et elle est survenue peu après une mission conjointe ivoirienne-burkinabé pour éliminer les extrémistes de la région frontalière.
« Nous irons plus loin à mesure que l’investigation progresse, déclare M. Bakayoko. Nous saurons avec qui il était en contact, qui le soutenait. »
M. Bakayoko a déclaré que des photos récupérées sur les téléphones mobiles avaient aidé à arrêter les personnes ayant participé à l’assaut.
Le 18 juin, l’armée ivoirienne a déclaré qu’elle avait conduit une opération de ratissage dans la zone de Kafolo et le parc national voisin de la Comoé, sanctuaire notoire pour les extrémistes. Les soldats ont fait 27 prisonniers, détruit le matériel logistique et saisi l’équipement de communication.
L’attaque de Kafolo a bouleversé la Côte d’Ivoire, qui venait récemment de restaurer sa stabilité après une décennie de turbulence. L’attaque du 11 juin a eu lieu dans la même zone où les deux pays avaient lancé une opération conjointe innovante en mai dernier pour débusquer les extrémistes.
L’opération Comoé, nommée selon un fleuve qui traverse les deux pays, a conduit à la mort de 8 terroristes présumés, la capture de 38 autres et la destruction d’une base terroriste à Alidougou (Burkina Faso), a déclaré l’armée ivoirienne le 24 mai 2020.