Le Président du Ghana, John Dramani Mahama, à gauche et Jay Ireland, Président et Directeur Général de GE Africa, discutent de l’expansion de l’accès aux sources d’énergie dans toute l’Afrique. [AFP/GETTY IMAGES]
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Plusieurs sociétés américaines et africaines et la Banque mondiale se sont engagées le 5 août 2014 à investir plus de 17 milliards de dollars dans des projets liés à la construction, à l’énergie et aux technologies de l’information en Afrique.
La veille, General Electric a annoncé de nouveaux investissements en Afrique d’un montant 2 milliards de dollars jusqu’en 2018, lors du coup d’envoi du Sommet États-Unis-Afrique de Washington destiné à intensifier les échanges commerciaux.
GE a indiqué à l’Agence France-Presse que les nouveaux investissements porteraient sur des programmes de formation en matière de santé dans plusieurs pays, dont le Ghana, le Kenya et le Nigeria, sur une nouvelle unité de production de machines de fabrication et d’assemblage au Nigeria principalement pour le secteur pétrolier, sur des systèmes d’assistance à la clientèle en Afrique du Sud et d’autres activités.
Le Forum des entreprises États-Unis-Afrique, qui fait partie du sommet de trois jours à Washington, a permis à de nombreux chefs d’État africains de rencontrer des dirigeants d’entreprise américains et africains et a attiré l’attention sur des projets d’amélioration des infrastructures, du système financier, des chaînes d’approvisionnement et de la sécurité énergétique. Lors de cet événement, le Président américain Barack Obama s’est entretenu avec des chefs d’entreprise et des responsables gouvernementaux.
Aliko Dangote, le président de Dangote Group, a signé avec des fonds de Blackstone Group un accord portant sur des investissements conjoints de 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques en Afrique sub-saharienne, rappelant que rien ne fonctionne sans énergie.
Cette société nigériane exploite notamment des cimenteries, des minoteries et des raffineries de sucre. Aliko Dangote s’est également prononcé en faveur de la poursuite des activités de la Banque d’import-export des États-Unis, faisant l’éloge du soutien qu’elle apporte aux sociétés africaines achetant des produits américains.
La Banque mondiale, qui s’est engagée à hauteur de 5 milliards de dollars à soutenir la production d’électricité, estime que 600 millions d’Africains (soit le tiers de la population du continent) sont dépourvus d’accès à l’électricité, malgré une croissance économique rapide qui devrait dépasser les 5 pour cent en 2015 et en 2016.
L’Afrique devrait disposer d’une main d’œuvre plus importante que celle de la Chine ou de l’Inde d’ici à 2040, et revendique une classe moyenne dont la croissance est la plus rapide à l’échelle mondiale et qui soutient la demande de biens de consommation.