AGENCE FRANCE-PRESSE
Plus de 1.000 Nigérians, parmi les milliers qui se sont réfugiés dans les pays voisins pour fuir les attaques des djihadistes de Boko Haram, sont rentrés chez eux à la fin de 2015.
Entre le 14 et le 16 décembre, 1.187 Nigérians, qui s’étaient réfugiés au Cameroun, de l’autre côté de la frontière, se sont réinstallés dans un camp de réfugiés du nord-est à Adamawa « en raison de l’amélioration de la situation sécuritaire », a déclaré Sani Datti, porte-parole de l’Agence nationale de gestion de l’urgence.
Depuis août 2015, des milliers de Nigérians ont retraversé la frontière, séduits par la promesse du président Muhammadu Buhari de porter un sérieux coup à la force de combat Boko Haram d’ici la fin de l’année.
Muhammadu Buhari a assuré, début décembre, que son gouvernement « ferait tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter le retour et la réinstallation rapides » des personnes déplacées.
Des experts en sécurité ont constaté que l’armée avait réussi à repousser les extrémistes hors du territoire capturé, dans le nord-est du Nigeria, et réduit leur capacité d’organiser les attaques.
Mais des attaques meurtrières sporadiques de villes et de villages dans la région se poursuivent ainsi que dans le nord du Cameroun, le sud-est du Niger et du côté tchadien du lac Tchad, où se rejoignent les quatre pays.