SERVICE D’INFORMATION DES NATIONS UNIES
Notant l’impact significatif que les activités liées au climat ont sur l’Afrique, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé un plan visant à accroître la résilience climatique et le développement d’une économie à faible empreinte carbone.
« Les conséquences du changement climatique pour l’Afrique sont dévastatrices et menacent de conduire des millions de personnes à une extrême pauvreté d’ici à 2030, en grande partie en raison de récoltes moins abondantes et de la hausse des prix alimentaires ainsi que des retombées négatives en matière de santé », a déclaré Benoit Bosquet de la Banque mondiale, fin novembre 2015.
Le nouveau plan, intitulé « Accélérer un développement résilient au changement climatique et à faibles émissions de carbone : le Business plan pour le climat en Afrique », a pour objet d’attirer l’attention sur les programmes de résilience au changement climatique et les plans de développement d’une économie à faible empreinte carbone, et d’aider à les financer.
Ce plan définit les facteurs climatiques primaires affectant le continent : ce sont les niveaux inévitables de réchauffement en raison des émissions passées de gaz à effets de serre, une continuation du réchauffement qui aura de désastreuses conséquences, telles que des chaleurs extrêmes, ainsi qu’une incertitude considérable quant à la nature de l’impact du réchauffement climatique sur les modèles météorologiques locaux et les cycles hydrologiques.
La Banque mondiale indique que le plan met l’accent sur la stimulation du capital naturel, physique, humain et social du continent, et inclut l’augmentation des sources d’énergie à faible empreinte carbone dans les sociétés vulnérables.
Il est estimé que la mise en œuvre du plan à court ou moyen terme reviendra, d’ici à 2020 à 6,1 milliards de dollars, dont 5,7 milliards devraient provenir de l’Association pour le développement international, et le restant d’autres sources.
Le plan prévoit que des résultats plus avancés pourraient être atteints d’ici à 2025 à un coût d’environ 21 milliards de dollars.