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    Home»Actualités du Jour»Les drones militaires font face à des obstacles en Afrique
    Actualités du Jour

    Les drones militaires font face à des obstacles en Afrique

    Un vaste continent doté de paysages diversifiés et sujet aux intempéries présente des défis cruciaux qui affectent l’efficacité des drones
    ADFBy ADFdécembre 2, 20254 Mins Read
    L’adoption par les forces armées africaines des drones à moyenne altitude et longue endurance tels que le Bayraktar TB2 de Turquie s’est accompagnée de défis tels que les longues distances, le relief diversifié et l’infrastructure limitée. AFP/GETTY IMAGES
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    Au cours des dernières années, les forces armées africaines ont fait le tour des marchands de drones pour remplir leurs arsenaux avec des engins volants sans équipage fabriqués en Turquie, en Chine et ailleurs. Toutefois, de nouvelles recherches suggèrent que ces armes sont moins efficaces que prévu, en particulier à cause des grands espaces, de la météo incertaine et du relief diversifié du continent.

    Le manque d’opérateurs bien entraînés et d’infrastructures de contrôle en place, telle que les tours de communication, entrave aussi l’utilité de ce qu’on appelle les drones à moyenne altitude et longue endurance dans de nombreux pays africains, selon l’analyste Brendon J. Cannon, professeur à l’université Khalifa des Émirats arabes unis.

    Parmi les plus connus de ces drones, on compte le Bayraktar TB2 turc, que les pays tels que le Burkina Faso et le Togo ont acheté pour leurs arsenaux. Il a une longueur de 6,5 mètres et une envergure de 12 mètres. Le TB2 et l’Akinci, engin similaire, plus gros et plus puissant, se retrouvent sur les champs de bataille, depuis le Liptako-Gourma au Sahel jusqu’au Tigré en Éthiopie et ailleurs.

    Le professeur Cannon écrit pour The Conversation : « Les drones à moyenne altitude et longue endurance peuvent offrir des gains tactiques, mais ils offrent rarement une panacée. »

    En effet, les pays africains n’ont pas les opérateurs chevronnés, les drones en quantité suffisante et l’infrastructure fonctionnelle qui sont nécessaires pour soutenir les grandes opérations de drone dans les zones reculées où les extrémistes sont actifs, ajoute-t-il.

    Pour que les pays enregistrent des succès avec les drones, ils ont besoin « d’investissements soutenus, pas seulement dans l’acquisition des drones mais aussi dans leur maintenance, la formation de leurs opérateurs et l’infrastructure de base permettant des vols continus et des portées étendues dans les espaces de bataille ».

    Dans de nombreux cas, les drones font face à des obstacles opérationnels aussi différents que les tempêtes de sable, la couverture forestière profonde ou les nuages qui empêchent les caméras et les capteurs embarqués de fonctionner. Contourner ces défis par le biais des survols sous les nuages ou juste au-dessus de la cime des arbres expose les drones aux tirs venus du sol.

    Les opérateurs formés sont également cruciaux pour le succès du déploiement des drones. Dans certains cas, les armées utilisent des ressortissants turcs pour piloter les drones Bayraktar tout en entraînant leurs propres opérateurs.

    Les Forces armées soudanaises (FAS) ont utilisé des opérateurs turcs pour conduire des attaques de drone contre les positions des Forces de soutien rapide au Darfour. Les FSR ont conduit à leur tour des représailles avec une attaque de drone contre la base militaire de Port-Soudan où les TB2 des FAS et leurs opérateurs turcs étaient censés se trouver.

    L’accident d’un TB2 du Burkina Faso en 2023 a démontré que les opérateurs et les équipes de maintenance sans expérience peuvent faire perdre plusieurs millions de dollars à leur gouvernement. L’accident a détruit l’un des cinq drones TB2 du pays.

    Une cible mal choisie peut aussi compliquer l’efficacité des drones, ce qui conduit à des décès civils qui transforment les drones de précision en « hérauts de tragédie », écrit le professeur Cannon.

    En plus, tous les drones ont une limite opérationnelle : le point où ils perdent contact avec les opérateurs ou doivent faire demi-tour pour avoir une quantité suffisante de carburant afin de rentrer à la base. Pour le Bayraktar TB2, la portée est d’environ 300 km, distance éclipsée par les trajets qui doivent être parcourus dans les lieux tels que le Sahel ou l’Éthiopie.

    Par exemple, pendant le conflit du Tigré en 2022, l’armée éthiopienne a dû repositionner son infrastructure de drone sur une distance de 300 km, entre Addis-Abeba et Baher Dar dans la région Amhara, pour conduire des opérations au Tigré.

    Exploiter pleinement les drones tels que le TB2 exigera que les forces armées investissent davantage dans la formation, la technologie et l’infrastructure afin de relever les défis affrontés par les drones sur le continent, selon le professeur Cannon.

    « Malheureusement, l’impression initiale du TB2 a obscurci certaines de ses limitations, par exemple l’opération à des distances extrêmes et en présence de mauvais temps, et l’importance des aptitudes des opérateurs. »

    Burkina Faso Éthiopie Sahel Sudan technologie
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