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    Home»Actualités du Jour»Les promesses économiques faites par la Russie à l’Afrique s’avèrent fausses
    Actualités du Jour

    Les promesses économiques faites par la Russie à l’Afrique s’avèrent fausses

    Le Kremlin a promis des accords commerciaux à hauteur de plusieurs milliards de dollars, mais sans grands résultats
    ADFBy ADFnovembre 25, 20255 Mins Read
    La société d’état russe Rosatom, axée sur l’énergie nucléaire, a annoncé des plans pour construire plus de 20 réacteurs en Afrique à partir de 2015, mais elle n’a pas encore complété la construction d’un seul projet. ROSATOM
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    Les promesses russes d’investissement économique sur le continent africain restent largement en deçà des attentes, selon l’analyse des plus récentes données.

    Vladimir Poutine avait monopolisé l’actualité lors de la première conférence au sommet Russie-Afrique en 2019, en signant 92 accords économiques et déclarant que les activités commerciales avec l’Afrique doubleraient en moins de cinq ans. Mais cette cible est très loin d’être atteinte.

    En 2024, le commerce entre les pays africains et la Russie s’élevait à 24,5 milliards de dollars, beaucoup moins que les 355 milliards entre l’Afrique et son premier partenaire, l’Union européenne. Parmi toutes les activités commerciales avec l’Afrique, les exportations russes représentaient un montant disproportionné de 21,2 milliards. La majorité était destinée à trois pays : l’Afrique du Sud, l’Algérie et l’Égypte.

    La Russie, dont l’économie est axée en grande mesure sur le pétrole, le secteur minier et le commerce des armes, a trouvé qu’il était plus facile de projeter sa puissance par la propagande plutôt que par les investissements ou le commerce bilatéral.

    Louise Margolin, rédactrice en chef adjointe du service d’actualité Africa Business+ de Jeune Afrique, déclare que les échecs de la Russie pendant plusieurs années de guerre contre l’Ukraine ont eu un impact profond sur une économie éprouvant déjà des difficultés. Les sanctions internationales ont fait échouer les plans de Moscou pour développer ses industries d’extraction minière en Afrique, nécessitant ainsi une campagne de propagande prenant pour cible le continent afin de projeter l’illusion de la puissance économique et des succès.

    Elle écrit dans un article du 16 octobre pour l’Africa Report : « La Russie et ses entreprises ne peuvent pas toujours financer les projets qu’elles annoncent. Une grande partie de sa présence économique est de la poudre aux yeux. Elle négocie et conclut des accords pour projeter l’image d’une grande puissance économique qui exporte son savoir-faire. Le but primordial est sa stature géopolitique. »

    Lorsque la Russie cherchait à contourner les sanctions, elle a eu recours à l’Afrique pour trouver de nouveaux consommateurs de ses produits alimentaires, son énergie et ses armes. Ebenezer Obadare, associé de recherche senior au Council on Foreign Relations, déclare que la Russie a besoin de l’Afrique mais la considère comme un marché plutôt qu’un partenaire.

    « La Russie est un géant politique sans capacité économique, dit-il à l’Africa Report. Elle promet beaucoup, mais que peut-elle réellement livrer ? »

    Les chercheurs William Decourt et Spenser Warren déclarent que le Kremlin a intensifié son engagement au cours des dernières années en augmentant le nombre de visites diplomatiques, en menant des campagnes d’infox dans seize pays africains et en concluant des accords de coopération militaire avec dix-neuf pays depuis 2014.

    Le focus de la Russie sur la sécurité au lieu du développement et son exploitation des campagnes d’infox pour solliciter le soutien populaire « répondent aux besoins des dirigeants anti-libéraux désireux de renforcer leur sécurité politique », écrivent-ils dans un article de blog de juin pour l’Institute on Global Conflict and Cooperation. « L’aggravation de la crise de l’endettement et des difficultés économiques en Afrique offre aussi à la Russie l’opportunité d’augmenter son engagement financier et de gagner le soutien des gouvernements africains et du public. »

    Beverly Ochieng, analyste chez l’entreprise de conseil Control Risks, déclare que la Russie projette sa puissance économique basée sur des espérances et des promesses qui n’ont pas encore fourni de prospérité véritable.

    « Beaucoup dépend toujours de la puissance douce et beaucoup dépend de la démagogie géopolitique plutôt que d’une évolution efficace réelle de l’économie ou d’un apport important à l’économie », dit-elle dans une interview de juin avec Deutsche Welle.

    La Russie a conclu des mémorandum d’entente ou accords non exécutoires qui précèdent généralement un contrat, déclare-t-elle, « mais nous n’avons pas constaté [leur] concrétisation, que ce soit dans le secteur énergétique du Sahel ou le secteur minier de la RCA [République centrafricaine] ».

    Malgré la médiocrité des avantages économiques qu’ils offrent, les intermédiaires de la Russie tels que la Biélorussie font aussi partie de la campagne de propagande du Kremlin, selon la journaliste biélorusse exilée Hanna Lioubakova, membre non résidente et associée de recherche senior du groupe de réflexion Atlantic Council.

    En 2023, le président Alexander Loukachenko avait souhaité noué des liens lors de sa visite de la Guinée équatoriale et du Kenya. Au Zimbabwe, il avait offert des tracteurs et des machines alors que les élites biélorusses établissaient une présence dans les secteurs miniers d’or et de lithium du pays.

    Elle écrit dans un rapport du 13 novembre : « Ces voyages ont produit peu de choses sauf de vagues mémorandum et des séances photos. Il n’existe aucune indication de diversification, seulement des transactions axées sur le clientélisme autoritaire. »

    Les analystes avertissent qu’en fin de compte, le risque de tout accord économique avec la Russie ou ses intermédiaires concerne la rapidité et la facilité avec lesquelles il peut devenir à sens unique, en transformant les pays africains en récipiendaires passifs des biens et services russes plutôt que des cocréateurs de produits de valeur.

    L’analyste politique Donald Porusingazi basé au Zimbabwe a déclaré à l’Agence de Presse Africaine pour un article de juillet : « Il existe une distinction subtile entre un partenariat stratégique et une dépendance de fournisseur/client. La question cruciale est de savoir si ces accords incluent un transfert de technologie, une fabrication locale et un développement à long terme des capacités. »

    Mme Ochieng pense que c’est la raison pour laquelle le Kremlin a lancé l’une de ses campagnes de propagande en Afrique : pour perpétuer le mythe de sa puissance économique.

    « La désinformation qui est propagée par les trolls russes finit par être le récit prédominant, en particulier parmi les jeunes des villes, dit-elle. En fin de compte, la désinformation semble combler les lacunes là où nous pourrions obtenir des informations crédibles provenant de sources classiques. »

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