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    Home»Actualités du Jour»Selon un analyste, l’Afrique de l’Ouest est une « poudrière » potentielle à cause de la propagation du terrorisme sahélien
    Actualités du Jour

    Selon un analyste, l’Afrique de l’Ouest est une « poudrière » potentielle à cause de la propagation du terrorisme sahélien

    ADFBy ADFoctobre 14, 20254 Mins Read
    Les sympathisants de la junte nigérienne au pouvoir manufestent alors que le siège social de l’ancien parti au pouvoir est incendié dans la capitale de Niamey en 2023. ASSOCIATED PRESS
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    Une augmentation notable du nombre d’attaques commises par les groupes armés et les terroristes contre les bases militaires et les civils dans la région centrale du Sahel se produit depuis le début 2025, lorsque le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont quitté la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui offrait un soutien contre le terrorisme.

    Ces trois pays dirigés par des juntes ont créé une force de défense par l’intermédiaire de leur Alliance des États du Sahel, mais les attaques terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda, de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et leurs nombreuses organisations dissidentes ont continué. Les groupes ciblent aujourd’hui les régions frontalières entre le Bénin, le Niger, le Nigeria et le Togo.

    « L’Afrique de l’Ouest devient une poudrière silencieuse qui pourrait exploser dans une situation cataclysmique au cours des prochaines années », écrit l’analyste Julian McBride pour le magazine en ligne Modern Diplomacy.

    Selon le Conseil de sécurité des Nations unies, le Togo a enregistré 10 attaques terroristes, y compris 4 conduites par le GSIM, ayant causé 52 décès en 2024. Le pays avait recensé 12 morts des suites des attaques terroristes en 2023. En 2025, le GSIM a tué au moins 54 civils et 8 soldats dans 15 attaques entre janvier et la fin juillet, déclare le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey à Reuters.

    Au début janvier, les attaques du GSIM dans le Nord du Bénin, près de sa frontière Nord avec le Burkina Faso et le Niger, ont tué 28 soldats béninois. En avril, le GSIM a tué 54 soldats béninois dans la même région. Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement du Bénin, dit que le pays a résolu de repousser les terroristes.

    « Nous ne céderons pas… Je peux vous assurer que, tôt ou tard, nous gagnerons », dit-il dans un reportage de la BBC.

    À la fin janvier, la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI) a pris d’assaut une base militaire dans la localité distante de Malam Fatori dans le Nord du Nigeria, près de la frontière avec le Niger, en tuant 20 soldats nigérians. 6 autres soldats avaient été tués quelques semaines auparavant dans l’État septentrional de Borno, situé également à la frontière avec le Niger.

    Au début juillet, la PAOEI a massacré 11 personnes lors d’un assaut contre un campement pour déplacés internes à Malam Fatori. Les relations entre le Nigeria et le Niger se sont aigries à la suite du coup d’État du Niger en juillet 2023. Cela a perturbé les patrouilles militaires conjointes et a créé de meilleures opportunités pour les terroristes.

    Les efforts de contre-terrorisme du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont été compliqués par l’expulsion des troupes internationales et la présence des mercenaires russes de l’Africa Corps (précédés par ceux du groupe Wagner). Les groupes russes emploient des tactiques similaires, notamment les atrocités contre les civils, aux côtés des forces de sécurité des états. Le Burkina Faso est aujourd’hui le pays du monde le plus affecté par le terrorisme et 40 % de son territoire est contrôlé ou contesté par le GSIM. Le Sahel est maintenant l’épicentre mondial du terrorisme.

    Au Mali, les tactiques brutales des mercenaires et l’approche désorganisée au contre-terrorisme ne permettent pas de gagner la confiance du peuple malien, et l’armée du pays a un ressentiment profond envers eux, selon un reportage de Sentry. L’armée malienne a affirmé que les combattants russes n’avaient pas respecté son commandement et son contrôle, et les Maliens blâment les Russes pour les lacunes de sécurité et les erreurs opérationnelles qui ont conduit à des pertes de personnel et de matériel. En août, le GSIM a gagné le contrôle d’une base militaire dans la localité de Farabougou, près de la forêt de Wagadou et la frontière avec la Mauritanie.

    « Le manque de gouvernance des juntes, ainsi que leurs échecs de contre-insurrection, ont maintenant des conséquences négatives sur le continent, écrit Julian McBride. Si les officiers des pays des coups d’État ne changent pas de cap pour permettre à la coordination régionale de combattre Al-Qaïda et Daech, les djihadistes continueront à gagner du terrain et peut-être à établir une base majeure d’opérations selon le modèle adopté précédemment par le “califat” de Daech qui s’étendait sur de vastes étendues en Irak et en Syrie. »

    Malgré ses échecs continuels au Sahel, la Russie essaie toujours d’étendre sa prise de pied en Afrique de l’Ouest. En juillet, un comité législatif russe a approuvé un projet de loi pour ratifier un accord-cadre de coopération militaire avec le Togo. Cet accord inclut des exercices militaires conjoints, la formation des soldats togolais, la mise en commun du renseignement sécuritaire et une assistance médicale d’urgence gratuite. Selon un rapport sur togofirst.com, il reste au Parlement du Togo de ratifier l’accord.

    Afrique de l’Ouest Al-Qaïda Burkina Faso Ghana Terrorism
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