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    Home»Actualités du Jour»Des soldats maliens, y compris deux généraux, sont arrêtés suite à un complot présumé de coup d’État
    Actualités du Jour

    Des soldats maliens, y compris deux généraux, sont arrêtés suite à un complot présumé de coup d’État

    ADFBy ADFseptembre 9, 20255 Mins Read
    Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte malienne, participe à une cérémonie en Russie. AFP/GETTY IMAGES
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    Jusqu’à 55 soldats maliens, y compris 2 généraux, ont été arrêtés le 14 août et accusés d’essayer de renverser la junte militaire du colonel Assimi Goïta. Parmi les personnes arrêtées, on compte le général Abass Dembélé, ex-gouverneur de la région de Mopti, et le général Nema Sagara, un des officiers féminins de plus haut rang dans l’Armée de l’air du Mali.

    Le général Dembélé avait été mis à pied en mai dernier lorsqu’il avait exigé une enquête sur les allégations de massacre des civils par l’Armée malienne dans la localité de Diafarabé. Le général Sagara avait été applaudi pour son rôle dans la lutte contre les groupes rebelles en 2012.

    Le général Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité du Mali, a déclaré que le complot présumé avait commencé le 1er août, et qu’un ressortissant français appelé Yann Vezilier y avait participé et était détenu. Le ministre français des Affaires étrangères a nié la participation de M. Vezilier.

    Les analystes du Robert Lansing Institute for Global Threats and Democratic Studies déclarent que la conspiration déjouée révèle les fractures internes de la junte militaire au pouvoir.

    Ils disent dans un nouveau rapport : « Si des complots plausibles se manifestent, cela veut dire que le mécontentement a même atteint les élites militaires, pas seulement les civils ou les politiciens de l’opposition. Le fait que l’on retrouve parmi les conspirateurs présumés un officier respecté et un ancien gouverneur signale une dissidence sérieuse de la part de personnages aguerris, plutôt qu’une rébellion marginale. »

    La conspiration déjouée s’est produite alors que la junte s’efforce de renforcer son emprise sur le pouvoir. Le gouvernement du capitaine Goïta a promis un retour à la démocratie mais a refusé maintes fois d’organiser des élections. En mai dernier, la junte a banni et dissout tous les partis politiques. Un mois environ avant la découverte du complot présumé, le capitaine s’était vu accordé un mandat présidentiel de cinq ans par le Parlement de transition du Mali. Ce mandat est renouvelable sans besoin d’élection.

    Le rapport déclare que chaque tentative de coup d’État au Mali « érode la confiance au sein des forces armées et oblige Goïta à s’appuyer plus fortement sur un cercle restreint de loyalistes, ce qui le rend politiquement isolé ».

    Les analystes de l’institut notent que la tentative de coup d’État présumée s’est produite dans des conditions d’instabilité au Burkina Faso et au Niger, où les juntes militaires font face à des crises de légitimité semblables à celle du Mali. Le succès d’un coup d’État dans l’un quelconque de ces pays « pourrait inspirer ou déclencher des actions dans un autre », selon l’institut.

    Depuis que le capitaine Goïta ordonna aux soldats français de partir du pays en 2022, le Mali s’appuie sur les mercenaires russes pour un soutien sécuritaire. Un reportage de The Sentry montre que ce soutien commence à s’effriter. Il existe une frustration croissante au sein du personnel de l’armée malienne à l’égard des Russes, que les Maliens accusent d’erreurs opérationnelles ayant conduit à la perte de matériel et de personnel, et d’un manque de respect pour la structure de commandement et contrôle.

    Le reportage est basé sur des interviews avec des officiels de l’armée malienne, des agences de renseignement, du ministère des finances et autres. Les soldats maliens déclarent que leurs homologues russes reçoivent un traitement préférentiel, la priorité pour les évacuations médicales et l’équipement clinique, et un meilleur salaire. Les forces maliennes et les combattants russes sont accusés d’atrocités contre les civils.

    « Il y a une augmentation importante des attaques contre les civils et des victimes civiles depuis [que les mercenaires russes sont arrivés] au Mali ; en conséquence, cela a sapé sérieusement les relations entre l’armée malienne et la population du Mali », déclare le reportage.

    Les civils sont également mécontents de la montée des prix alimentaires, la réduction de l’aide internationale, la perturbation du commerce et les difficultés pour subjuguer les groupes djihadistes. La junte au pouvoir avait mentionné la victoire contre les terroristes comme justification pour son coup d’État d’août 2020.

    Au petit matin du 1er juillet, l’organisation terroriste Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a attaqué sept postes militaires maliens dans une série d’assauts coordonnés et simultanés contre les centres urbains et les villes. L’armée malienne affirme avoir tué 80 terroristes mais le GSIM affilié à Al-Qaïda déclare qu’il a tué des dizaines de soldats et détruit plus de 100 véhicules militaires et motos.

    En guise de revanche, le GSIM a établi des barrages dans les villes de Kayes et Niono. Il a saisi des armes et déclaré que les civils étaient des cibles légitimes dans les régions de Kayes et Ségou.

    Le projet ACLED (Armed Conflict Location and Event Data) déclare : « Ces incidents démontrent l’ambition [du GSIM] visant à menacer les sources de revenu et la capacité industrielle du Mali. Le groupe consolide peu à peu sa présence dans les régions de Ségou et Kayes et exploite le couloir montagneux entre Sikasso and Bobo-Dioulasso pour se dissimuler et coordonner les opérations entre le Burkina Faso et le Mali. »

    Le 19 août, le GSIM a attaqué les positions de l’armée malienne à Farabougou et Biriki-Were dans la région de Ségou, en faisant « de nombreuses victimes parmi le personnel militaire et les civils », selon l’Union africaine.

    démocratie Mali Russie Terrorism
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