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    Home»Actualités du Jour»Une étude révèle que les terroristes ont tué 150.000 personnes en Afrique au cours des dix dernières années
    Actualités du Jour

    Une étude révèle que les terroristes ont tué 150.000 personnes en Afrique au cours des dix dernières années

    ADFBy ADFaoût 26, 2025Updated:août 26, 20255 Mins Read
    Les attaques terroristes en Afrique ont tué 150.000 personnes au cours des dix dernières années. Les attaques se sont accélérées récemment à la suite des coups d’État au Sahel et de l’augmentation du nombre de groupes terroristes liés à Al-Qaïda et l’État islamique. GETTY IMAGES
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    Les terroristes ont tué plus de 150.000 personnes en Afrique au cours de la décennie passée ; la majorité de la violence a eu lieu au Sahel, en Somalie et dans le bassin du lac Tchad, selon de nouvelles recherches conduites par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA).

    Depuis 2016, lorsque la Somalie était le focus de la violence terroriste, le nombre d’attaques, le nombre de groupes terroristes et le nombre de régions affectées sont en hausse. Beaucoup de ces groupes déclarent qu’ils ont des liens avec Al-Qaïda ou l’État islamique (Daech).

    Le nombre de décès est monté rapidement en flèche après les coups d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ces putschs étaient dus dans une certaine mesure aux affirmations selon lesquelles l’armée réussirait à vaincre les terroristes, après l’échec des gouvernements démocratiquement élus.

    Mais jusqu’à présent, la situation dans tous les trois pays n’a fait qu’empirer. Le Burkina Faso est aujourd’hui le chef de file mondial des décès liés au terrorisme, suivi de près par ses voisins du Sahel. Au cours des douze derniers mois, le nombre de décès liés au terrorisme au Sahel, qui s’élève à 10.685, représente près de la moitié de la totalité de ces décès sur le continent.

    La violence se répand aussi au Nord du Bénin et du Togo et au Nord-Ouest du Nigeria, près de la frontière avec le Niger.

    « La fréquence et l’ampleur de la violence au Sahel sont probablement encore plus élevées que ne l’indiquent les rapports, étant donné que les juntes militaires qui ont pris le pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont limité l’accès des médias dans la région, principale source de données sur les conflits », écrivent les chercheurs du CESA dans leur rapport.

    Les analystes estiment que les terroristes contrôlent environ 40 % du territoire du Burkina Faso. La junte au pouvoir a recruté des milliers de civils au sein des milices de Volontaires pour la défense de la patrie, qui sont pourvus d’armes légères et sont mal entraînés. Les membres des milices ont été accusés d’assassinats et autres abus des droits de l’homme contre les civils, en particulier les membres de l’ethnie peul.

    Les chefs des juntes du Faso et du Mali ont recruté des mercenaires de l’Africa Corps russe, et l’entrepreneur militaire privé Groupe Wagner auparavant, pour aider les soldats à lutter contre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et d’autres groupes.

    À mesure que les mercenaires russes arrivent dans la région, les soldats burkinabés et maliens intensifient les attaques contre les civils. Au cours des quatre dernières années, de telles attaques ont tué plus de 6.000 personnes, plus encore que les 5.708 personnes tuées dans les attaques terroristes pendant la même période, selon le CESA.

    Parmi ces attaques combinées des soldats et des mercenaires, on compte l’assaut de 2022 sur un marché dans la communauté de Moura, région centrale du Mali, où les forces russes et maliennes ont tué plus de 300 hommes, principalement des Peuls.

    Le GSIM affilié à Al-Qaïda est responsable pour 83 % des décès liés au terrorisme dans le Sahel ; il a récemment gagné accès à des drones, ce qui accroît son potentiel d’attaque contre les cibles militaires et civiles. D’autres groupes affiliés à Al-Qaïda, notamment les Chebabs de Somalie, restent les menaces les plus persistantes dans leur région, bien qu’ils aient pour concurrents des groupes alignés à Daech ; il en est de même pour le GSIM.

    L’offensive de deux ans de l’Armée nationale somalienne contre les Chebabs a provoqué une hausse du nombre d’attaques qui ont fait perdre du territoire à l’armée et doublé le nombre de morts entre 2022 et 2025, pour atteindre plus de 6.200 personnes.

    Leur connexion aux Houthis du Yémen a permis aux terroristes d’intensifier leur utilisation des drones contre les soldats somaliens.

    Dans le bassin du lac Tchad, commun au Cameroun, au Niger, au Nigeria et au Tchad, la violence de Boko Haram a baissé de 50 %, comparé à son point culminant de 2015. Malgré cette baisse, le nombre de décès liés au terrorisme dans le bassin du Tchad a augmenté de 7 % l’an dernier à cause des attaques de Boko Haram et de sa rivale, la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI).

    Le Nigeria a intensifié ses opérations militaires dans l’État de Borno au Nord-Est du pays. Cette année, les frappes aériennes ont tué près de 600 terroristes et détruit des centaines de véhicules et autre matériel, selon les chiffres publiés par l’armée nigériane.

    En réponse, les terroristes ont accru leurs propres activités dans la région, en utilisant des drones pour attaquer les bases militaires, les postes de police et les cibles civiles.

    Le gouverneur Babagana Zulum de l’État de Borno a déclaré à la BBC que les terroristes attaquent et enlèvent les gens presque quotidiennement dans beaucoup de communautés. Il a dit aux officiels nigérians de la sécurité que Borno perd du terrain face aux extrémistes.

    Selon les experts en matière de sécurité, les forces nigérianes se retirent de la région du Tchad à cause du besoin de combattre le banditisme dans le Nord-Ouest. La lutte contre les extrémistes du lac Tchad est devenue plus difficile lorsque le Niger s’est retiré de la Force multinationale mixte, selon les experts.

    « Quelle que soit la façon dont ils sont affaiblis par notre armée, ils peuvent toujours se regrouper et resteront une menace », déclare l’analyste Hamisu Sani à la BBC au sujet de Boko Haram et la PAOEI.

    Burkina Faso Cameroun Lac Tchad Mali Niger Nigeria Sahel Somalie Tchad Terrorism Togo
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