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    Home»Actualités du Jour»Les trafiquants exploitent les zones de guerre pour promouvoir la consommation de drogue
    Actualités du Jour

    Les trafiquants exploitent les zones de guerre pour promouvoir la consommation de drogue

    ADFBy ADFaoût 5, 20255 Mins Read
    Un Kényan fume de la marijuana contenant la cocaïne. AFP/GETTY IMAGES
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    L’Afrique est responsable pour 57 % de toutes les saisies d’opioïdes pharmaceutiques entre 2019 et 2023, selon un nouveau rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). On estime que la consommation d’opioïde sur le continent a atteint un point culminant en Afrique centrale et Afrique occidentale.

    Bien que l’Afrique reste une plateforme de transit des drogues à destination d’autres régions, le rapport sur les drogues mondiales 2025 de l’ONUDC montre que les drogues sont de plus en plus consommées sur le continent, en particulier le cannabis, drogue la plus trafiquée, produite et vendue en Afrique, mais aussi la cocaïne, l’héroïne, la méthamphétamine et les drogues synthétiques. Les statistiques du rapport ont été compilées en 2024 et reflètent les niveaux de consommation et de trafic qui existaient en 2023.

    Les routes de trafic sont souvent prises en charge par des organisations du crime organisé qui exploitent les zones de guerre et celles sujettes à des vides de sécurité, selon l’ONUDC.

    Le continent constate une évolution progressive entre les marchés dominés par le cannabis (environ 10 % de la population consommait le cannabis en 2023) et les écosystèmes de drogue plus diversifiés et dangereux. Les saisies de cocaïne liées à l’Afrique ont augmenté de 48 % de 2022 à 2023 et les données de traitement suggèrent que la consommation de cocaïne est en hausse, en particulier en Afrique centrale et Afrique occidentale. Ceci coïncide à des records de production qui ont poussé les trafiquants vers de nouveaux marchés.

    « La cocaïne … devient une drogue dangereuse dans la région ; les gens commencent à être traités pour toxicomanie ou pour des maladies associées à la consommation de la drogue, selon le rapport. La consommation de l’héroïne et les maladies associées posent aussi un problème, en particulier en Afrique de l’Est, en Afrique du Nord et dans certaines régions d’Afrique australe. »

    En présence de détérioration des conditions macro-économiques, les pays à faible revenu ont des difficultés pour financer les mesures de santé publique, notamment le traitement des toxicomanes.

    Amado Philip de Andrés, représentant régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, déclare dans une annonce de presse : « Sans investissements urgents et soutenus, les conséquences du non-traitement des maladies associées à la toxicomanie, notamment les risques accrus pour la santé, les dommages sociaux et la pression sur les services publics, ne feront qu’empirer. Puisqu’on estime que seulement 3,4 % des Africains souffrant d’une maladie liée à la toxicomanie reçoivent un traitement, le renforcement des interventions basées sur des preuves, efficientes et axées sur les principes de santé publique doit être une priorité. »

    En Afrique centrale et occidentale, la consommation non médicale est en hausse pour la codéine, la prégabaline (utilisée pour traiter les douleurs névralgiques et certaines formes de crise épileptique) et le tramadol. Ce dernier, similaire à la codéine, est un analgésique opioïde employé pour traiter les douleurs chroniques modérées ou modérément fortes chez les adultes. Il crée une forte dépendance et n’est pas contrôlé internationalement. Il présente un défi particulier en Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, où il peut être fabriqué illégalement et vendu à des dosages plus élevés que les doses médicales.

    « Plus de 90 % de la quantité totale de tramadol saisie par les autorités de police dans le monde au cours des cinq dernières années a été saisie en Afrique, selon le rapport. La majorité du  volume de tramadol saisi en Afrique est originaire d’Asie du Sud, ce qui est cohérent avec les tendances antérieures. »

    L’emploi préexistant et émergeant des mélanges de drogues tels que le « kush » a provoqué des crises de santé publique en Afrique centrale et occidentale. Le kush est souvent préparé avec des opioïdes synthétiques puissants appelés nitazènes, selon la Global Initiative Against Transnational Organized Crime et l’Institut Clingendael. D’autres ingrédients, tels que l’acétone, le formaldéhyde, les solvants industriels et le tramadol, sont parfois utilisés comme substances de remplissage.

    La drogue ressemble à la marijuana et peut être 25 fois plus puissante que le fentanyl. Elle est apparue en Sierra Leone et s’est propagée en Gambie, au Ghana, en Guinée-Bissau, au Liberia et au Sénégal. Depuis 2022, il est probable qu’elle a provoqué la mort de milliers de personnes en Afrique de l’Ouest, selon les analystes. Les crises de santé dues à la drogue ont forcé le Liberia et la Sierra Leone à déclarer un état d’urgence national l’an dernier.

    Ghada Waly, directrice générale de l’ONUDC, a déclaré dans une annonce de presse : « Les drogues synthétiques sont devenues un défi de drogue parmi les plus urgents et les plus élusifs que nous affrontons. Elles évoluent quotidiennement, accroissent leur portée et leur puissance. »

    Pour relever les défis complexes liés à la toxicomanie et au trafic des stupéfiants illicites, l’ONUDC recommande que les systèmes de justice pénale affectent davantage de ressources à la perturbation des chaînes d’approvisionnement et des réseaux criminels. Il fait appel à des approches de police moins axées sur les passeurs, les conducteurs et les vendeurs locaux, afin de cibler plutôt les cadres intermédiaires, les chimistes et les blanchisseurs d’argent, qui sont plus difficiles à remplacer.

    M. de Andrés déclare dans une annonce de presse : « Les saisies de drogue doivent être suivies par des instances judiciaires, ainsi que par la coopération internationale, la mise en commun des renseignements et les opérations conjointes, pour assurer qu’elles conduisent au démantèlement des réseaux de trafic plutôt qu’au déplacement des routes. »

    Afrique australe Afrique Centrale Afrique de l’Est Afrique de l’Ouest sécurité nationale
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