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    Home»Actualités du Jour»« Cette drogue est un fléau » : la consommation du kush synthétique ravage les communautés d’Afrique de l’Ouest
    Actualités du Jour

    « Cette drogue est un fléau » : la consommation du kush synthétique ravage les communautés d’Afrique de l’Ouest

    ADFBy ADFaoût 5, 20255 Mins Read
    Un consommateur de kush en Sierra Leone dort appuyé contre un poteau. AFP/GETTY IMAGES
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    Un résident de Freetown (Sierra Leone) inhale la fumée d’une cigarette de kush, drogue synthétique qui ressemble à la marijuana mais qui peut être 25 fois plus puissante que le fentanyl. C’est l’une de plusieurs dizaines de personnes fumant la drogue sous un pont, où des ordures et des couvertures sont éparpillées dans la poussière.

    Pendant un moment, l’homme semble savourer les effets de la drogue, mais il commence à s’endormir lentement, assis, le menton penché sur la poitrine. À côté de lui, un homme tombe en arrière sur un pneu, évanoui, les bras étendus comme un boxeur qui vient d’être assommé. Près de là, un jeune est aussi évanoui mais debout, le corps contorsionné au point que la tête touche presque le sol.

    Élizabeth, femme enceinte âgée de 24 ans et mère d’un enfant, observe les autres toxicomanes. Elle reconnaît les risques de consommation de kush lorsqu’on attend un bébé.

    « Je continue à fumer parce que cela me permet d’oublier mes inquiétudes et mes problèmes », dit-elle à Sky News.

    Alors qu’Élizabeth pleure, un jeune de 17 ans au torse nu appelé Ibrahim est couché sur une couverture ressemblant à de la mousse plastique, dans la poussière sur des pierres.

    « Cette drogue est un fléau, cette drogue est mauvaise, dit-il. Je ne sais pas pourquoi ils m’ont donné cette drogue dans ce pays. Nos frères souffrent, certains meurent, d’autres ont les pieds pleins de lésions. Nous ne savons pas. Cette drogue cause la destruction. Regardez-moi. À cause de cette drogue, mes pieds sont pleins de lésions. »

    De nombreux toxicomanes comme Ibrahim et Élizabeth sont mal nourris et leurs membres ont des lésions infectées. Abu Bakr déclare à Sky News qu’il avait 12 ans la première fois qu’il avait fumé du kush. Il a 14 ans aujourd’hui ; ses pieds ont des lésions ouvertes, si infectées qu’il ne peut pas marcher.

    Malgré sa létalité et ses effets secondaires nuisibles, le kush demeure populaire à cause de l’euphorie éprouvée par ses consommateurs, et aussi à cause de son coût faible. En Sierra Leone, une cigarette peut coûter seulement 5 leones (bien moins de 0,01 dollar) et ses effets peuvent durer plusieurs heures.

    La drogue est souvent fabriquée avec des opioïdes synthétiques puissants appelés nitazènes, selon un rapport de 2025 publié par la Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) et l’Institut Clingendael. D’autres ingrédients, tels que l’acétone, le formaldéhyde, le tramadol et des solvants industriels, sont parfois utilisés comme substances de remplissage.

    Beaucoup de ces produits chimiques sont importés de Chine, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Le produit de consommation est souvent fabriqué et vendu localement dans des laboratoires non contrôlés, souvent dans les bidonvilles urbains et les zones où la présence policière est minime. Il est distribué à grande échelle par des importateurs et des financiers, et à petite échelle par des mélangeurs, des courriers et des marchands, selon un rapport du Geopolitical Monitor.

    À partir de la Sierra Leone, la consommation du kush s’est propagée à la Gambie, au Ghana, à la Guinée-Bissau, au Liberia et au Sénégal. Depuis 2022, il a tué probablement des milliers de personnes en Afrique de l’Ouest, selon les analystes. Principalement du fait de la popularité du kush, le Liberia et la Sierra Leone ont déclaré l’an dernier des états d’urgence nationaux à cause de la consommation de drogue.

    À la frontière entre la Gambie et le Sénégal, la police fouille habituellement les véhicules des jeunes pour tenter de saisir le kush. Toutefois, selon le reportage de Sky News, la frontière est si poreuse que les points de contrôle officiels sont faciles à éviter. À Banjul, capitale de la Gambie, les descentes de police permettent de saisir beaucoup plus de marijuana et d’amphétamines que de kush, ce qui suggère que les trafiquants de kush agissent surtout dans l’ombre. Un responsable de la police locale déclare qu’il est confiant que la crise du kush peut être freinée.

    « Tout simplement parce que nous ne le considérons pas comme un bien individuel, nous le considérons comme un problème national, dit-il à Sky News. Tout le monde est engagé. »

    La chaîne d’actualité a aussi interviewé des jeunes Gambiens qui veulent stopper ce fléau. Un jeune appelé Aziz déclare qu’il avait fumé du kush une fois et il s’est senti suffoquer avec sa langue. Après son hospitalisation, ses amis l’ont aidé à surmonter son accoutumance.

    L’un de ses amis a dit : « C’est très dur. Ce ne sont pas simplement vos conseils qui permettront à la personne de cesser de consommer la drogue. Ce sont vos conseils et le fait qu’elle soit prête à accepter de ne plus consommer. C’est la seule façon. »

    Pour répondre au fléau, le rapport de la GI-TOC et de l’Institut Clingendael recommande que les pays d’Afrique de l’Ouest améliorent la mise en commun des informations sur les composés des drogues synthétiques, augmentent les capacités régionales d’identification, classification, saisie et contrôle des substances synthétiques, et accroissent la surveillance aux points d’entrée, en particulier en Sierra Leone.

    Chine Gambie pauvreté sécurité nationale Sierra Leone
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