La Marine ghanéenne a lancé un simulateur de passerelle de pointe « pleine mission » pour améliorer la navigation, la sécurité et la prise de décision des marins. Le simulateur a été construit avec le soutien du Danemark et il est situé au commandement naval d’entraînement de Nutekpor dans la région de la Volta (Ghana).
Le système a 1 simulateur de passerelle pleine mission de 270 degrés, 3 simulateurs de tâche particulière de 120 degrés, 2 postes de formateur, une salle de briefing, une salle de serveur et des bureaux de formateur. Sa conception reproduit les défis et les dangers que les marins peuvent affronter dans le golfe de Guinée.
Le simulateur a été désigné Centre de simulation Lill-May Didriksen pour rendre hommage à un officier innovateur de la Marine royale danoise.
Les autorités pensent que l’enseignement numérique interactif est essentiel pour préparer les Marins aux pires scénarios sans risque de mort ou mise hors service des navires à des fins de formation.
Marietta Agyeiwaa Brew, conseillère juridique du président du Ghana, déclare : « Dans notre ère du numérique, la formation par simulation est devenue un outil indispensable pour développer les aptitudes permettant d’affronter les défis maritimes modernes. Les installations telles que le Centre de simulation Lill-May Didriksen illustrent l’avenir de la formation pratique, en offrant des systèmes de pointe qui reproduisent les scénarios du monde réel dans un environnement contrôlé et sécurisé. »
Le Ghana a fourni une somme de 322.000 dollars pour la construction et le Danemark a versé 370.000 dollars pour acquérir la technologie auprès de la société Wärtsilä Voyage. L’académie maritime internationale de Svendborg (Danemark) a formé les formateurs.
Le commodore ghanéen Solomon Asiedu-Larbi, officier général et chef d’état-major de la formation navale, déclare que le centre offre aux marins les aptitudes pratiques, la confiance et l’expérience pour agir calmement et efficacement en mer, même pendant les urgences.
« Dans notre travail, la précision, l’état de préparation et le professionnalisme ne sont pas optionnels, dit-il. Les opérations navales sont intrinsèquement complexes et exigent une compétence indéfectible. »
Le Ghana espère aussi que ces outils de formation développeront son secteur maritime et inciteront les jeunes à travailler dans ce secteur et renforcer l’économie du pays.
« Dans le monde entier, les espaces maritimes sécurisés ont conduit à un secteur de la pêche prospère, un accroissement du commerce maritime et des projets énergétiques offshore durables, déclare Mme Brew. Nous sommes donc déterminés à reproduire ces succès au Ghana. »