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    Home»Actualités du Jour»L’expansion du chatbot chinois DeepSeek en Afrique suscite des inquiétudes
    Actualités du Jour

    L’expansion du chatbot chinois DeepSeek en Afrique suscite des inquiétudes

    Les experts déclarent que le système donne à la Chine un accès aux données personnelles et données de recherche des utilisateurs
    ADFBy ADFnovembre 18, 20254 Mins Read
    Alors que la Chine vante son système à source ouverte DeepSeek IA en Afrique, les critiques s’inquiètent du respect de la vie privée et de l’autonomie. AFP/GETTY IMAGES
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    La Chine offre aux usagers africains son DeepSeek-R1, un agent conversationnel (chatbot) axé sur l’IA. Certains experts déclarent que le système menace le caractère privé des données des utilisateurs et constitue une autre innovation technologique qui n’est pas contrôlée nationalement par les pays africains.

    La société chinoise Huawei Technologies Co., qui a des connexions dans de nombreux pays africains, s’est associée au fonds spéculatif chinois High-Flyer pour offrir la version à source ouverte DeepSeek IA comme option plus économique que les chatbots axés sur l’IA tels que ChatGPT, basés dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

    Pour les sociétés africaines utilisant DeepSeek comme fondation pour leur propre chatbot axé sur l’IA, DeepSeek coûte beaucoup moins cher que d’autres modèles basés sur l’IA pour traiter les demandes et les réponses. Par exemple, il coûte environ 94 % moins que ChatGPT.

    En contrepartie pour l’emploi de DeepSeek, le système d’exploitation mémorise les antécédents de chat, les invites et les emplacements des serveurs des utilisateurs. Ces informations sont accessibles par le gouvernement chinois, et les critiques considèrent que cela permet à Huawei d’aider les gouvernements autoritaires africains à espionner leurs citoyens. Les défenseurs du droit à la vie privée déclarent que Huawei a utilisé son réseau Safe Cities pour aider les gouvernements du continent à surveiller leurs citoyens.

    James Ong’ang’a, fondateur et PDG de LoHo Learning (société kényane axée sur la technologie de l’éducation), a déclaré à Bloomberg qu’il évitait d’utiliser l’IA de DeepSeek parce qu’elle mémorise les données des usagers d’une façon qui les rend accessibles par le gouvernement chinois. Les modèles IA développés par les sociétés européennes et nord-américaines fournissent une protection plus fiable des données, dit-il.

    « Pour l’enseignement axé sur l’enfant, les modèles occidentaux à source ouverte déployés sur des périphériques offrent une approche plus responsable, plus sécurisée et plus évolutive pour l’Afrique, au moins pour le moment. »

    DeepSeek devient déjà très répandu dans certains pays tels que le Kenya, où les start-up technologiques l’utilisent ou emploient son concurrent Qwen IA, offert par Alibaba, pour analyser les données économiques et évaluer les risques d’investissement, entre autres.

    À l’exception de l’Afrique du Sud, les pays africains sont essentiellement défaillants à l’égard des facteurs qui soutiennent la croissance future de l’IA, et tout particulièrement des ressources informatiques, des programmateurs aguerris et un réseau électrique économique et fiable.

    L’Afrique du Sud est le chef de file de l’Afrique subsaharienne avec 49 centres de données IA, suivie par le Kenya et le Nigeria (respectivement 18 et 16 centres de données). L’Angola, le Ghana, la République de Maurice et la Tanzanie construisent aussi des centres. L’Égypte et le Maroc hébergent les centres de données principaux d’Afrique du Nord.

    À mesure que la Chine fait la promotion de son DeepSeek et autres logiciels de l’IA pour les usagers africains, certains analystes constatent des parallèles avec la Nouvelle Route de la soie chinoise, qui a fourni des améliorations majeures d’infrastructure dans les pays africains tout en les laissant financièrement tributaires de la Chine. Huawei fait partie de ce programme ; elle a construit les centres de données, les réseaux sans fil 5G et les systèmes de fibre optique qui soutiennent l’effort IA actuel de la Chine.

    Pour les analystes tels que Sidney Essendi, stratège de l’IA basé au Kenya, les pays africains qui n’accroissent pas leurs propres investissements dans une technologie locale de l’IA risquent de devenir tributaires des fournisseurs étrangers, lesquels pourraient perturber le service à leurs propres fins nationales : c’est ce qu’ont fait les sociétés chinoises de l’IA dans le passé.

    Les systèmes IA locaux pourront aussi mieux accommoder la diversité des langues et les considérations culturelles de l’Afrique, selon les analystes. Les modèles locaux de l’IA peuvent aussi mieux protéger les données des usagers, qu’elles soient personnelles, financières ou médicales, à mesure qu’elles sont ajoutées aux réseaux.

    Essendi a récemment écrit dans un article sur LinkedIn : « Le Kenya doit passer de la discussion à l’action. Sans investissement, il risque de devenir tributaire de l’IA au lieu d’être poussé par l’IA. Sans investissement approprié, le Kenya risque de rester un consommateur de l’IA plutôt qu’un créateur. »

    Afrique du Sud Chine Egypt Nigeria technologie كينيا
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