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    Home»Actualités du Jour»La chute d’El Fasher aggrave le désespoir et révèle des crimes de guerre
    Actualités du Jour

    La chute d’El Fasher aggrave le désespoir et révèle des crimes de guerre

    La famine, les déplacements et les combats farouches continuent
    ADFBy ADFnovembre 25, 20254 Mins Read
    Des réfugiés soudanais remplissent des conteneurs d’eau dans le camp de transit de Tine au Tchad, à plus de 300 km d’El Fasher (Soudan), le 10 novembre 2025. AFP/GETTY IMAGES
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    Après un siège de 18 mois, le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR) a fini par vaincre les troupes gouvernementales soudanaises à El Fasher, en prenant le contrôle de la dernière enclave militaire au Darfour et provoquant la mort, la famine et les déplacements.

    El Fasher, qui avait auparavant plus d’un million d’habitants, est tombée entre les mains des FSR le 26 octobre 2025. L’Organisation internationale pour les migrations estime que plus de 70.000 personnes ont quitté la ville depuis la conquête par les FSR. Toutefois, un camp pour personnes déplacées à Tawila, à environ 70 km à l’Ouest d’El Fasher, a reçu beaucoup moins de gens que le nombre qui était anticipé, selon Al Jazeera.

    Le laboratoire de recherche humanitaire de l’université de Yale a examiné les images satellitaires depuis la capture de la ville et noté 31 sites au moins qui sembleraient contenir des cadavres. Lorsque les FSR ont attaqué le camp pour personnes déplacées de Zamzam en avril, les 500.000 résidents se sont enfuis à pied ou sur des charrettes tirées par des ânes.

    Un tel exode n’a pas été constaté après la chute d’El Fasher, selon Al Jazeera. Les chercheurs de Yale en ont conclu que « la majorité des civils sont morts ou capturés, ou bien ils se cachent ». La présidente du Comité international de la Croix-Rouge Mirjana Spoljaric a dit au service de presse que des dizaines de milliers de personnes pourraient être prises au piège sans nourriture, sans eau et sans soins de santé.

    Fatima Yahya qui a réussi à venir au camp de Tawila déclare à Al Jazeera : « Les morts étaient partout : dans les rues, à l’intérieur des maisons, sur le perron d’un grand nombre de maisons. Où que vous alliez à El Fasher, vous verrez des cadavres éparpillés. »

    Les conditions au camp de Tawila sont également effroyables. Plus de 650.000 personnes y vivent et les ressources sont insuffisantes pour satisfaire aux besoins de tous. Certains abris de fortune sont seulement drapés de vêtements. Les tentes d’abri des Nations unies sont en quantité limitée.

    « Nous nécessitons de l’eau de toute urgence ; c’est la chose la plus importante en ce moment », a déclaré Sohaiba Omar, femme déplacée provenant d’El Fasher, à Africanews par l’intermédiaire d’un interprète.

    Les rapports qui ont accompagné la capture d’El Fasher par les FSR mentionnent des atrocités telles que le pillage, les assassinats et la violence sexuelle. Aujourd’hui, alors que les FSR contrôlent fermement l’Ouest du pays, les combats se tournent vers l’Est dans la région du Kordofan du Sud, État pétrolier principalement contrôlé par les Forces armées soudanaises (FAS).

    Le 6 novembre, les attaques des FSR contre un hôpital de Dilling ont fait cinq morts et cinq blessés, selon les rapports publiés. Ces attaques font craindre que d’autres atrocités ne suivent, dans une guerre civile qui dure depuis deux ans et s’accompagne de désespoir et d’effusion de sang.

    Les combattants des FSR, dirigés par un général connu sous le nom de Hemeti, se battent depuis avril 2023 contre les FAS conduites par le général Abdel Fattah al-Burhan, dans ce qui est devenu la pire crise humanitaire du monde. Certaines estimations indiquent 150.000 morts et 12 millions forcés de partir de chez eux.

    Les efforts internationaux visant à mettre fin aux combats ont capoté. L’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et les États-Unis (le groupe appelé le « quad ») ont proposé un plan de paix qui fait appel à une trêve humanitaire de trois mois suivie par un cessez-le-feu permanent. Ensuite, un gouvernement dirigé par les civils serait formé durant une période de transition de neuf mois.

    Les représentants du quad se sont réunis séparément avec les belligérants à Washington, D.C., le 24 octobre, deux jours avant la chute d’El Fasher, pour promouvoir le plan de paix. Le 6 novembre, les FSR ont signalé leur soutien à la trêve humanitaire mais les FAS ont établi des conditions auxquelles les FSR ne satisferont probablement pas, par exemple pour qu’elles se retirent des villes qu’elles occupent ou qu’elles déposent les armes.

    Lors d’une conférence de presse le 7 novembre, Osman Abufatima Adam Mohammed, ambassadeur du Soudan en Afrique du Sud, a déclaré qu’il était trop tôt pour que le gouvernement accepte le plan de paix. « Notre expérience indique que nous avions eu de nombreuses trêves au début de la guerre, mais à chaque fois elles n’étaient pas respectées [par les FSR], a-t-il dit selon la BBC. Ils utilisent ces trêves pour avancer dans de nouvelles zones et agir contre le gouvernement. »

    Un jour après avoir accepté la trêve, les FSR ont attaqué la capitale de Khartoum avec des drones. Les résidents disent à la BBC que des explosifs semblent avoir éclaté près d’une base militaire et d’une centrale électrique.

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