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    Home»Actualités du Jour»Au Cameroun, les chalutiers chinois provoquent la dévastation des communautés d’un parc national
    Actualités du Jour

    Au Cameroun, les chalutiers chinois provoquent la dévastation des communautés d’un parc national

    Les groupes locaux s’unissent pour faire face aux inquiétudes
    ADFBy ADFnovembre 4, 20255 Mins Read
    Les pêcheurs artisanaux du Cameroun préparent leurs filets. AFP/GETTY IMAGES
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    Les pêcheurs artisanaux du parc national de Douala-Édéa au Cameroun se plaignent des chalutiers chinois qui détruisent leur équipement de pêche, pêchent dans des zones interdites et emploient des filets et des produits chimiques illicites pour attraper le poisson.

    Un pêcheur de Mbiako, localité de pêche d’environ 3.000 personnes dans le bassin de la Sanaga, déclare que des chalutiers industriels qui avaient accédé au parc depuis le golfe de Guinée par le biais de la Sanaga ont fait feu sur trois pêcheurs locaux dans une confrontation en 2024. Ils pêchaient dans le lac Tissongo et dans les marais de palétuviers et les eaux du littoral du parc.

    Le pêcheur a dit anonymement à la chaîne d’actualité Global Voices : « L’armée de chalutiers nous poursuit en mer avec des fusils. Parfois, ils nous aperçoivent et détruisent ou coupent intentionnellement nos filets contenant la prise. Ils tirent si nous les pourchassons pour récupérer les filets. »

    Ces pratiques sont courantes pour les chalutiers chinois actifs en Afrique de l’Ouest, épicentre mondial de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). Selon l’Indice de risque de pêche INN, la Chine est le pire contrevenant mondial de la pêche illégale. On estime que l’Afrique de l’Ouest perd 10 milliards de dollars par an à cause de la pêche INN, alors que le gouvernement du Cameroun estime que le pays perd environ 33 millions par an du fait de ce fléau.

    La zone protégée du parc de Douala-Édéa est sur le littoral Atlantique des deux côtés de l’embouchure de la Sanaga. Dans le par cet ailleurs, les chalutiers chinois utilisent fréquemment des filets modifiés et dotés de mailles de taille illégale, ce qui conduit à la pêche d’un grand nombre de poissons jeunes ou de taille trop petite et les empêche d’arriver à maturité et de se reproduire.

    Ceci fait diminuer les stocks de poissons, ce qui nuit aux moyens de subsistance des pêcheurs locaux, selon un rapport de l’Environmental Justice Foundation (EJF). Les lois du Cameroun interdisent d’attraper les poissons jeunes ou ayant une taille trop petite.

    « Pêcher des poissons jeunes avant qu’ils n’atteignent l’âge de se reproduire présente une menace grave pour les populations de poissons et risque de ruiner l’avenir des pêches du Cameroun, ce qui suscite des craintes pour la sécurité alimentaire de la population dans un pays qui compte en grande mesure sur les importations pour satisfaire à la demande locale du poisson », selon le rapport de l’EJF.

    Ceci réduit les sources de protéine dans un pays où près de 250.000 font face à une insécurité alimentaire grave ou élevée.

    Les filets de poisson sont des articles de grande valeur parmi les pêcheurs du parc de Douala-Édéa. Leur remplacement est une charge financière lourde. Patrick Ngoye, pêcheur de Mbiako, déclare à Global Voices que ses filets ont été détruits cinq fois cette année. Fumelayo Eneola, présidente du marché des femmes de Mbiako, l’un des plus grands marchés du Cameroun, déclare que les pêcheurs artisanaux sont souvent forcés de solliciter des prêts pour acheter de nouveaux équipements de pêche.

    « Nos époux (les pêcheurs) sont enchevêtrés dans une spirale de dette lorsqu’ils empruntent auprès des femmes du marché pour acheter l’équipement que les chalutiers détruisent fréquemment », a-t-elle dit à la chaîne d’actualité.

    L’an dernier, le ministère des Forêts et de la Faune sauvage du Cameroun a établi des consignes pour que les communautés locales participent à la planification et la prise de décision dans la gestion des zones protégées, selon un reportage de Global Voices. L’EJF a soutenu le gouvernement dans l’établissement de comités riverains de gestion participative (CRGP) pour assurer que les préoccupations locales soient prises en compte dans les plans de gestion.

    Les CRGP offrent une médiation entre les communautés et le gouvernement, surveillent les pratiques illégales et lancent des initiatives de développement durable. L’EJF fournit des conseils techniques pour la gouvernance des pêches participatives en responsabilisant les communautés de pêche de petite échelle, y compris celles de Mbiako, Yoyo I et Yoyo II dans le parc de Douala-Édéa, pour la lutte contre la pêche INN.

    Les CRGP conçoivent et mettent en œuvre les plans de gestion et conduisent et participent à la surveillance des bordures des zones protégées, entre autres activités.

    Kenneth Mvondo, conservateur du parc de Douala-Édéa, déclare que leur acceptation par les communautés et le gouvernement sera essentielle au succès des CRGP.

    Il déclare dans le reportage de Global Voices : « Le comité nouvellement installé a le soutien complet du responsable de la conservation pour garantir la gestion durable de la forêt et de la mer. Pour conserver et gérer les ressources efficacement, le comité sera à l’avant-garde des services de conservation. »

    Magmaen Loius Fils, président du CRGP de Yoyo, déclare que la collaboration devrait être honnête et franche.

    « Avec la contribution des ONG et du gouvernement, il y aurait un changement, en particulier au niveau du phénomène des chalutiers », dit-il dans le reportage.

    L’EJF œuvre avec le Cameroun depuis 2022 pour combattre la pêche illégale. À la fin 2023, la fondation a introduit l’appli de smartphone Dase Cameroon qu’elle développe et maintient pour permettre aux utilisateurs de capturer des preuves sur vidéo ou photo de la pêche INN en temps réel, quelle que soit la connexion Internet. La fondation fournit une formation sur l’utilisation et la protection de l’appli avant de la mettre à la disposition des pêcheurs.

    « Ces connaissances et cette expérience nous aideront à documenter les incursions des chalutiers et protéger notre source principale de subsistance ainsi que notre matériel de pêche », déclare Orimisan Omoruy, chef de l’organisation des pêcheurs de Mbiako, sur le site web de l’EJF.

    Cameroun Chine pêche illégale
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