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    Home»Actualités du Jour»Une cellule militante de Shiroro terrorise le Nigeria
    Actualités du Jour

    Une cellule militante de Shiroro terrorise le Nigeria

    ADFBy ADFoctobre 14, 20255 Mins Read
    Les corps des personnes tuées par Boko Haram sont transportés pour être enterrés dans le Nord du Nigeria. ASSOCIATED PRESS
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    Une faction de Boko Haram active dans les communautés forestières de l’État de Niger dans la région du Centre Nord du Nigeria a acquis une certaine réputation pour ses tactiques barbares, ses attaques contre l’infrastructure, ses vols de bétail et sa capacité de s’unir à des bandits.

    Le Groupe sunnite pour la prédication et le djihad (ou
    Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’Awati Wal-Jihad, JAS)

    terrorise depuis longtemps les localités près de la commune de Shiroro, située à 128 km au Nord-Ouest de la capitale d’Abuja.

    En juin 2024, JAS a massacré 20 jeunes hommes en les décapitant lors d’une attaque contre un village de Shiroro. Les résidents ont été forcés de saisir les têtes coupées et les terroristes ont pris des photos et filmé une vidéo. En juillet 2022, au moins 30 soldats nigérians ont trouvé la mort dans une embuscade lorsque les terroristes ont attaqué une mine à Shiroro. Un chef local a déclaré à Reuters que les terroristes avaient aussi tué sept policiers et huit civils et enlevé plusieurs employés chinois.

    Environ 5.000 résidents de Shiroro ont été déplacés par la violence sur une période de trois jours en 2021. À l’époque, le sénateur Mohammed Sani Musa qui représentait Niger Est à l’Assemblée nationale a qualifié le groupe de terroristes « cruels, haineux et munis d’une tête d’hydre ».

    À Shiroro, JAS enlève les femmes et les jeunes filles pour les violer collectivement et les forcer de se marier avec ses combattants. Il recrute de jeunes garçons dans ses rangs et les intoxique pour qu’ils tuent au nom de la religion. On sait que JAS extorque de l’argent auprès de ceux qu’il considère comme des incroyants.

    Toutefois, JAS prospère avec sa fluidité idéologique et sa prédation, à l’encontre de la discipline de commandement doctrinaire et plus serrée de la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI), faction rivale de Boko Haram, selon le chercheur
    Taiwo Adebayo
    du bassin du lac Tchad à l’Institut pour les études de sécurité (ISS). Cette polyvalence a facilité son enracinement dans l’État de Niger.

    JAS est dirigé par Abubakar Saidu alias « Sadiku », né dans l’État de Borno et envoyé dans l’État de Niger en 2014 par Abubakar Shekau, ex-chef de Boko Haram aujourd’hui décédé. Sadiku s’est peu à peu retranché dans la zone de la réserve forestière Alawa et a commencé à coordonner avec les communautés peules locales. Dès 2021, Boko Haram a hissé son drapeau dans la localité de Kawuri à Shiroro. Sous l’égide de Sadiku, JAS a combiné le djihadisme avec le banditisme peul local. Malgré les principes religieux rigides du groupe, il tolère la consommation d’alcool et de drogue et la prostitution chez les bandits.

    « En tolérant le non-suivi par les bandits de son code religieux strict, JAS bénéficie de leurs armes, leurs combattants et leur connaissance du terrain local, ce qui lui permet d’avoir une prise de pied stratégique dans la région centrale du Nigeria », écrit M.
    Adebayo
    pour l’ISS.

    Contrairement aux systèmes de commandement traditionnels de Boko Haram, JAS à Shiroro est sous l’égide de seigneurs de la guerre ou d’hommes forts. La cellule est basée dans les communes forestières telles que Dogon Fili, Kugu et Maganda pour éviter d’être détectée par la campagne militaire essentiellement aérienne du Nigeria. Les ressources de l’armée sur le terrain se sont retirées à la suite de nombreuses attaques meurtrières.

    À partir de ces avant-postes, le groupe attaque habituellement les forces de sécurité et les civils dans les villages et les villes et sur les routes de Shiroro, et dans les zones de gouvernement local de Munya et Rafi. Il a tué des centaines et a dissimulé de nombreux engins explosifs improvisés. Plus de 42.000 personnes à Shiroro, Munya et Rafi, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été déplacées par le banditisme et les attaques terroristes, selon le site nigérian de presse en ligne This Day Live.

    « La géographie amplifie la menace de Shiroro, écrit M.
    Adebayo
    . L’État de Niger relie le Nord et le Sud du Nigeria et se trouve en bordure du Bénin, à travers les couloirs forestiers poreux qui le lie au Sahel. En juillet dernier, les arrestations de femmes liées à Boko Haram se dirigeant vers l’axe du Borgu suggèrent que la cellule cherche l’expansion. » L’axe du Borgu est une région située entre le Nord-Ouest du Nigeria et le Nord-Est du Bénin.

    Bakura Doro, haut commandant de JAS, fournit des armes à Shiroro depuis sa base dans l’île Barwa du lac Tchad. Le dépôt d’armes de JAS inclut aussi des armes saisies des mains des forces de sécurité ou trafiquées par les réseaux de contrebande sahéliens grâce aux relations entre le groupe et les bandits.

    JAS ne se borne pas aux opérations à Shiroro ou dans l’État de Niger. Le 5 septembre, le groupe a massacré au moins 60 personnes dans une attaque nocturne contre la commune de Darul Jamal dans l’État de Borno. La plupart des victimes étaient des résidents qui étaient revenus récemment dans la région après avoir été déplacés par les déferlements de violence antérieurs.

    Le résident Kaana Ali déclare à Voice of Africa : « J’ai perdu des amis proches dans cette attaque. Bien que le gouverneur nous demande vivement de rester, j’ai peur pour ma sécurité. »

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