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    Home»Actualités du Jour»Selon un rapport, l’Afrique de l’Ouest est un centre de transbordement pour la cocaïne des Balkans
    Actualités du Jour

    Selon un rapport, l’Afrique de l’Ouest est un centre de transbordement pour la cocaïne des Balkans

    ADFBy ADFoctobre 14, 20255 Mins Read
    Les autorités nigériennes montrent leurs saisies de cocaïne au Bureau central pour la répression du trafic de drogue. AFP/GETTY IMAGES
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    La Marine de guerre française a saisi le 22 septembre près de dix tonnes de cocaïne d’une valeur de 610 millions de dollars à bord d’un vaisseau de pêche ne battant aucun pavillon et naviguant dans le golfe de Guinée. Trois semaines auparavant, la Marine avait saisi près de six tonnes de cocaïne d’une valeur approximative de 375 millions de dollars dans la même zone.

    Ces saisies mettent en lumière la position de l’Afrique de l’Ouest comme centre de transbordement pour les cargaisons de cocaïne provenant d’Amérique latine. Depuis 2019, les groupes criminels de l’Ouest des Balkans utilisent l’Afrique de l’Ouest comme plateforme clé de logistique, stockage et redistribution des expéditions de cocaïne à destination de l’Europe et d’autres régions.

    Selon l’Indice global du crime organisé 2023, le trafic de cocaïne était l’entreprise criminelle enregistrant la plus forte croissance en Afrique de l’Ouest entre 2021 et 2023.

    Les trafiquants de cocaïne de l’Ouest des Balkans qui sont actifs dans la région appartiennent aux clans monténégrins de Kavač et Škaljari, selon un rapport de la Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC). Leur présence en Afrique de l’Ouest s’est intensifiée à cause de la montée de la demande de cocaïne en Europe, du renforcement de l’application des lois le long des routes de trafic plus directes vers l’Europe et de la croissance des partenariats avec les cartels d’Amérique latine.

    Les groupes de l’Ouest des Balkans exploitent les vulnérabilités locales pour bâtir des relations avec des employés corrompus des ports ouest-africains, des policiers et autres agents de sécurité. La majorité de la cocaïne arrive en Afrique de l’Ouest par mer. La conteneurisation locale, processus utilisant des conteneurs standards pour le transport des cargaisons nationales et régionales, aide à dissimuler l’origine de la drogue. Ces réseaux sont habituellement constitués de groupes soudés et versatiles de 10 à 20 personnes qui travaillent avec des intermédiaires dans les pays d’Afrique de l’Ouest pour organiser la logistique et les connexions avec les agents locaux.

    Sasa Djordevic, analyste principal à la GI-TOC et co-auteur du rapport, déclare sur le site web de l’organisation : « Le recours à des courtiers est une caractéristique essentielle de ces réseaux. Ils offrent flexibilité, accès local et servent de plus en plus de points de convergence entre différents groupes. »

    Le rapport dit que des quantités de plus en plus grandes de cocaïne ont été stockées en Afrique de l’Ouest entre 2019 et 2024. Les toxicomanes locaux signalent aussi une meilleure disponibilité et une baisse des prix de cocaïne dans un grand nombre de zones urbaines des pays du littoral. En Guinée-Bissau par exemple, le coût d’un gramme de chlorhydrate de cocaïne a baissé de 20 à 14 dollars entre 2022 et mars 2024. Au Ghana, le prix a baissé de 60 % entre 2019 et 2023. Ceci renforce l’addiction et grève les ressources publiques alors que le trafic de cocaïne devient une source de financement pour les groupes terroristes.

    Ana Aguilera, chercheuse à l’Observatoire international pour les études de terrorisme, écrit pour le journal RIET : « Le trafic de drogue a aussi fourni aux terroristes les moyens d’être actifs dans certaines zones où, sinon, ils n’auraient pas une aussi forte présence. Dans la région d’Afrique de l’Ouest, on a prouvé que les terroristes emploient les réseaux de trafic de drogue pour transporter des armes et autres articles illicites, ainsi que pour le passage des migrants à travers les frontières. Ceci leur permet de s’établir dans de nouvelles régions et d’accéder aux réseaux locaux et aux ressources. »

    Les membres des groupes majeurs de trafic de cocaïne dans l’Ouest des Balkans se sont vantés de leurs connexions dans les ports et les aéroports des pays africains, notamment en Afrique du Sud, au Bénin et en Zambie.

    En général, ces groupes travaillent indépendamment les uns des autres en Afrique de l’Ouest, mais parfois ils collaborent. Ils se divisent en deux factions : dans l’une, ils parlent l’albanais, dans l’autre une langue slave. Les groupes parlant albanais sont souvent formés autour des relations familiales, ce qui renforce leur loyauté, tandis que ceux qui parlent une langue slave sont censés être très adaptables car leurs structures sont bâties autour des relations personnelles et des styles de leadership.

    Selon la GI-TOC, il est également probable que la présence croissante des groupes de trafic de cocaïne de l’Ouest des Balkans coïncide avec une intensification de la corruption et de la violence.

    « La région peut aussi jouer un rôle croissant de centre pratique pour accommoder les fugitifs recherchés par la justice dans l’Ouest des Balkans et pour faciliter le blanchiment d’argent », selon le rapport de la GI-TOC.

    Cette dernière suggère plusieurs façons pour les autorités de relever ce défi croissant :

    1. Forger des partenariats de police intercontinentaux basés sur des priorités communes.

    2. Encourager un plus grand engagement avec les sociétés de transport maritime afin de confronter la chaîne d’approvisionnement mondiale du trafic de cocaïne .

    3. Recueillir davantage de données multi-sources sur le commerce de la cocaïne en Afrique de l’Ouest pour soutenir l’évaluation des profils et des risques.

    4. Mettre en œuvre des stratégies de « ciblage intelligent » qui se concentre sur le blocage des courtiers et le soutien aux investigations financières et criminelles.

    Afrique de l’Ouest financement terroriste Terrorism traite des êtres humains weapons trafficking
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